L'offensive israélienne se poursuivait samedi 12 juillet au matin dans la bande de Ghaza avec de nouveaux raids, provoquant la mort de plus de 120 Palestiniens en cinq jours d'une opération visant, sans succès pour le moment, à stopper les tirs de roquettes depuis l'enclave. Peu avant le début du repos du shabbat, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a proclamé qu'Israël résisterait à toute ingérence internationale en vue d'un cessez-le-feu. «Aucune pression internationale ne nous empêchera de frapper les terroristes qui nous attaquent», a assuré Benjamin Netanyahou au cours d'une conférence de presse dans une salle sécurisée du ministère de la Défense à Tel-Aviv. Dans un entretien téléphonique avec Benjamin Netanyahou, le président américain Barack Obama a pourtant proposé sa médiation pour tenter de rétablir le calme, exprimant «sa crainte d'une escalade». Ban Ki-moon appelle à un cessez-le-feu «Les Etats-Unis restent prêts à faciliter une cessation des hostilités, y compris le retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012», a ajouté la Maison Blanche. Toutefois, Washington considère toujours le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza depuis 2007, comme une «organisation terroriste». Les Etats-Unis sont à cet égard prêts à utiliser leurs réseaux au Moyen-Orient pour «essayer de parvenir à la fin des tirs de roquettes à partir de Ghaza et, comme nous l'avons vu ce matin, à partir du Liban», a expliqué vendredi le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest.