Le bras de fer se poursuit entre Israël et Palestine, et ce, malgré la disproportion des rapports de force, la machine de guerre israélienne continue de ravager la bande de Ghaza, le jour comme la nuit, et peut importe les conséquences, les mondes arabe et occidental se sont petit à petit écartés du chemin des lobbies juifs. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, par le biais de son bureau de Chlef, a condamné hier avec fermeté «les lâches» raids israéliens, menés pour le septième jour consécutif dans l'enclave de Ghaza, dans une déclaration rendue publique. La LADDH met en avant le silence déconcertant des pays arabes et occidentaux au moment où les sionistes se préparent pour une éventuelle incursion terrestre. Ghaza, aujourd'hui, a été inondée par un déluge de feu, avec des milliers de victimes, frappes aériennes, maritimes et terrestres, tous les moyens sont permis pour mettre la pression sur la résistance, ils ciblent toutefois, les civils, les lieux de culte, les hôpitaux, et les habitations, les lobbies juifs ont tout prévu pour légitimer leurs crimes, en tentant même de manipuler et orienter l'opinion publique internationale à travers des images ironiques sur ses attaques, tout en usant de mensonge, calomnie et de désinformation, comme ils comptent toujours sur l'appui de leurs alliés. La France a déjà apporté son soutien au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, il reste à savoir si les rapports et les avertissements des organisations internationales activant dans le domaine des droits de l'Homme auraient pu pencher le rapport de force en faveur des Palestiniens, mais il s'avère qu'il ont été déjà pris à la légère par l'Etat hébreu, puisqu'il n'a rien à craindre, les hautes instances de prise de décision que soit à l'ONU, où le droit de veto est toujours monopolisé au Conseil de la nation. Les régimes politiques arabes vivent l'insurrection à tous les niveaux, la Syrie est déchirée par les groupes mafieux et les organisations terroristes, l'Irak est menacé de division, suite à l'appel des Kurdes à l'autodétermination, et la montée en puissance du salafisme extrémiste, alors que Hamas, désormais, ne pourra plus compter sur l'Egypte, avec l'arrivée du nouveau gouvernement anti-islamique. Le point de passage de Rafah qui lie le Hamas et ses alliés a été fermé ; il est clair que tous les conditions favorables sont réunies pour imposer aux Palestiniens une paix taillée sur mesure, et construite dans le laboratoire israélien. Pour sa part, la ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme a mis l'accent sur le rôle capital que pourrait jouer le Conseil des droits de l'Homme, puisqu'Israël a violé les traités internationaux, et continue de transgresser les conventions. La LADDH estime que 170 personnes ont été tuées depuis le début des raids, bien que les blessés ont atteint le nombre de 1 200, dont la majorités sont des femmes et des enfants. Devant tout ces massacres commis, le Conseil de sécurité s'est contenté d'un communiqué exigu qui appelle à un cessez-le feu et au retour au calme, et aux accords de 2012.