Des meetings et des marches de soutien à la résistance du peuple palestinien ont été organisées, jeudi, dans les chefs-lieux de plusieurs wilayas de l'est du pays en signe de protestation contre l'agression israélienne visant les femmes, les enfants et les malades à Ghaza. A Batna, un rassemblement a été organisé à l'initiative des élus de l'Assemblée populaire communale (APC), du bureau de wilaya de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et des associations. Les participants ont scandé des slogans dénonçant l'agression israélienne qui a fait plusieurs centaines de victimes parmi les civils, en détruisant maisons et hôpitaux. Selon l'un des organisateurs, Kamel Bensbaa, président de l'association de secours médical «Doha», «cette manifestation exprime le sentiment de l'ensemble des habitants des Aurès, horrifiés et scandalisés par la barbarie contre les civils, depuis le début de l'agression israélienne». Les participants se sont ensuite déplacés depuis le siège de l'APC jusqu'à la wilaya où un communiqué a été remis aux autorités locales, exprimant la solidarité de la société civile de la wilaya de Batna avec le peuple palestinien. Les habitants de la wilaya voisine de Sétif, hommes, femmes et jeunes, encadrés par les animateurs de la société civile et du mouvement associatif, ont organisé une importante marche populaire pour exprimer leur soutien à la population de Ghaza et dénoncer l'ignoble agression israélienne contre des civils, a-t-on constaté. Des drapeaux algériens et palestiniens ont été déployés par les manifestants qui ont scandé des slogans dénonçant les agresseurs israéliens contre la population de Ghaza. La marche a été organisée à l'appel du comité populaire de soutien au peuple palestinien à Ghaza. La procession s'est ébranlée devant la mosquée Abou Dher-el-Ghifari pour aboutir à la place du 8 mai 1945. A Skikda, c'est à l'initiative de la société civile locale qu'une manifestation de soutien à la population de Ghaza s'est également déroulée en début d'après-midi. Elle a commencé par un rassemblement à la salle Aïssat-Idir, pour ensuite emprunter les principales artères de la ville, jusqu'à la place du 1er novembre 1954 où plus de 300 personnes ont scandé des mots d'ordre dénonçant les crimes barbares commis à Ghaza pendant le mois sacré, par les israéliens. Les manifestants ont exprimé leur soutien total au peuple palestinien. A Jijel, de nombreux citoyens parmi lesquels des femmes drapées des emblèmes algérien et palestinien, ont également pris part à un rassemblement au cours duquel les organisateurs ont rappelé la position de l'Algérie à l'égard de la Palestine et dénoncé le génocide perpétré contre les citoyens de la bande de Ghaza. Le représentant de la communauté palestinienne établie à Jijel, Amine Kandil, n'a pas manqué de rappeler les principes intangibles de la politique extérieure de l'Algérie vis-à-vis des causes justes de par le monde, notamment celle du peuple palestinien.