Au moins deux militaires ont été tués et plusieurs autres blessés dans une embuscade tendue par un groupe terroriste, dans la nuit du samedi à dimanche. Cet acte terroriste intervient quelques jours seulement après l'assassinat de 15 soldats à proximité du djebel Chaâmbi. Cette fois-ci, les militaires ont réussi à riposter aux assaillants qui ont voulu surprendre les militaires quelques minutes seulement avant la rupture du jeûne. Selon des témoignages, il s'agit d'une embuscade organisée par des éléments terroristes, dans la région d'Aïn Mazer à Jebel Ouergha au niveau de la route reliant Touiref à Sakiet Sidi Youssef, et visant deux véhicules de l'armée. Les mêmes témoins ajoutent que dans un bilan provisoire, deux militaires ont été tués et cinq autres blessés dans un adolescent de 16 ans. Selon des sources hospitalières, le jeune de 16 ans présente une blessure superficielle au niveau de l'œil droit. Les deux soldats et le civil, souffrant de blessures légères, ont été admis à l'hôpital de Jendouba et transférés, par la suite, vers l'hôpital militaire de Tunis. Un quatrième blessé parmi les membres de l'armée a été admis dans l'établissement. Au sujet des deux soldats tués, M. Hidri précise que l'un d'entre eux est décédé sur les lieux, suite à l'attaque terroriste. L'autre, en revanche, a succombé à ses blessures à l'hôpital. Selon des sources médiatiques, trois soldats portés disparus au moment de l'opération de Jebel Ouergha (gouvernorat du Kef) ont rejoint le poste frontalier de la Garde nationale «Essouden» dans la région de Sakiet Sidi Youssef. Des sources, qui restent à confirmer, indiquent que les trois soldats auraient fui les combats au moment de l'embuscade. Nous apprenons également qu'une base militaire située sur la route reliant Thala à Kasserine a été la cible de tirs de feu inconnus, dans la soirée du samedi 26 juillet 2014. Cette base se trouve à proximité du mont Chaâmbi où plusieurs éléments extrémistes ont élu refuge. Cependant, dans le cadre de la lutte antiterroriste, les forces de sécurité tunisiennes ont procédé à l'interpellation du porte-parole de l'organisation intégriste d'Ansar Acharia, Seifeddine Rais. L'arrestation de ce dangereux individu a été menée à l'aube au sein de son domicile situé à Kairouan. Ce dernier est accusé d'être derrière un réseau de recrutement de djihadistes vers la Syrie et de publication de fausses informations, a assuré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui dans une déclaration à la presse. Un réseau de soutien composé de 5 islamistes a été démantelé par les services de sécurité dans la Délégation de Malloulech, (gouvernorat de Mahdia). Les éléments appartiennent à des courants religieux extrémistes, a précisé une source digne de foi. Les arrestations et la traque que mènent les forces de sécurité tunisiennes dans la lutte antiterroriste ne semble pas être du goût des groupes armés dans les maquis. A la suite des multiples opérations menées par l'armée tunisienne, la brigade de l'organisation terroriste «Okba Ibn Nafaâ», dont les membres ont élu refuge à Jebel Châambi, a adressé des avertissements aux forces de sécurité, via les réseaux sociaux. Dans cet avertissement, ponctué de sourates du Coran et de hadiths du Prophète Mohammed (QSSSL), en guise de représailles, la brigade de Okba Ibn Nafaâ a proféré des menaces contre les agents de l'armée se vengeant des opérations récentes.