Les déclarations officielles du gouvernement russe indiquent que le président et le ministre des Affaires étrangères continuent de compter sur la bonne volonté des «partenaires occidentaux» pour trouver une solution diplomatique raisonnable aux troubles provoqués par Washington en Ukraine. Non seulement il n'y a aucune preuve de bonne volonté dans les capitales occidentales mais les mesures hostiles contre la Russie sont en augmentation. Plan diabolique «Personne, plus que la Syrie et ses soldats, veut la destruction de l'EIIL.» Cela dit, Obama manigance une attaque contre la Syrie, sous couvert de la lutte contre l'EIIL. Un jeu dangereux, jugent certains observateurs. La montée de l'EIIL (Etat Islamique en Irak, en Syrie et au Levant) a entravé la vieille stratégie de l'Empire consistant à déployer des combattants islamistes pour faire son sale boulot dans le monde arabe et musulman. L'EIIL («Isis»), le Frankenstein né des efforts états-uniens pour favoriser un changement de régime en Syrie, s'est retourné contre ses maîtres, des Etats-Unis, de l'Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie pour établir son propre califat, dans lequel des milliers d'autres combattants islamistes se précipitent. Même les médias états-uniens reconnaissent maintenant que les soi-disant rebelles syriens «modérés» pour lesquels Obama veut collecter 500 millions de dollars, sont pratiquement inexistants. Ils ont toujours été un mirage, créatures de la propagande occidentale. Les islamistes étaient la seule force qui pouvait remettre en cause l'armée syrienne sur le champ de bataille, et maintenant qu'ils se rallient à l'EIIL (ou qu'ils s'enfuient, Obama ne sait pas vers qui se tourner. A ne pas avaler ! En 2013, il y a un an, les médias français ont agressé Vladimir Poutine, quand il a refusé de s'aligner sur Obama et Hollande. Les deux présidents voulaient abattre Bachar al Assad et les médias à la botte ont repris le ton guerrier du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius (lequel continue à exprimer ses regrets que les Etats-Unis n'aient pas frappé la Syrie). Depuis le début de l'année, ces mêmes médias ne cessent de chercher à porter la crise ukrainienne à son comble, exacerbant l'hostilité de «la France» à l'égard à la Russie en général, et à l'encontre de Poutine en particulier, poussant même ouvertement à la guerre comme récemment le journal «Libération», avec sa Une choquante du 3 septembre dernier. En sourdine Un petit article du site allemand alternatif unzensuriert.at, publié le 2 septembre dernier, soit avant la rencontre de l'Otan au Pays-de-Galles, rappelle que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n'a à ce jour trouvé sur place aucune preuve d'une présence militaire russe en Ukraine. Bien évidemment, information non reprise par les médias occidentaux. Ainsi, la propagande de guerre déversée par le régime de Kiev, associé aux Etats-Unis et à l'Union européenne, à propos d'une présumée invasion russe de l'est de l'Ukraine, vient d'être drastiquement mise en sourdine.