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Tous les scénarios sont possibles
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 10 - 2014

La hausse des prix continue, la grogne aussi... C'est une nouvelle opération à peine voilée de mépris au pouvoir d'achat du troisième lit de la société, loin de toucher le salaire décent. Les couches populaires sont littéralement touchées par la nouvelle hausse des prix des produits de première nécessités ainsi que la mercuriale qui connaît une hausse vertigineuse, et ce, depuis le mois de mars dernier.
Des distorsions de concurrence inacceptables et surtout déloyales sont observées et pratiquées sur des consommateurs sans protection. Face à ces nouveaux grilles des prix imposées, devant l'indifférence indéniable des responsables concernés par ce grave problème de flambée inflationniste, qui, d'ailleurs, commencent déjà à faire sortir de leur gong, les ménages sans ressources, les smicards et autres fonctionnaires qui n'ont vu dalle des revalorisations des traitements décrétées par l'Etat providence. Dans ce contexte, de l'alpha et l'oméga de l'inaction des pouvoirs publics qui ont choisi le silence césarien, ou selon, plusieurs personnes rencontrés ou approchés sur la question pertinente de la hausse des prix orchestrée, qui d'ailleurs, commencent sérieusement à occuper les devants de la scène sur les différentes agoras du chef-lieu, diront en ces termes, et à l'unanimité : «Il ne faut pas être spécialiste en économie ou haut responsable de l'Etat pour nous faire berner par des discours des salons feutrés et boxés. De qui se moque-t-on, en effet ? Surtout, sur le fond, où le gouvernement actuel continue de tromper la troisième couche de la société algérienne. La revalorisation colossale des salaires des fonctionnaires de l'Etat, personnel dit à solde globale et autres travailleurs des secteurs pétrochimiques, a encouragé les divers intervenants et autres barons intouchables sur la scène à mettre la main dans la pâte des additions et autres soustractions dans les divers prix qui touchent les malheureux consommateurs. Comment voulez-vous faire comprendre à des mandataires, aux gros bras des halles centrales, importateurs et autres grossistes que ce n'est pas tous ce beau monde qui touche 60 000 DA et plus ? Difficile de chiffrer si on ajoute les rappels à la pelle et on voit la conjecture aujourd'hui avec l'avalanche vertigineuse des prix qui ne cessent de grimper vu cette incroyable masse salariale ambulante qui se chiffre a des milliards.» Les heureux fonctionnaires de l'Etat providence peuvent déjà sourire, mais la plupart des populations de la troisième couche de la société algérienne, cette majorité silencieuse sont inquiets quant à cette énième flambée agencée des prix sur le marché. Ceux-ci redoutent, l'inaction des pouvoirs publics sur la question délicate des nouveaux prix affichée par la plupart des commerçants, et ce, d'autant que les ministres du Commerce et de l'Agriculture s'accusent mutuellement à chaque hausse des prix, ce qui ne produit plus d'effets souhaités par les smicards et les fonctionnaires, qui touchent entre 20 000 et 30 000 dinars. En effet, malgré les mesures coercitives et dissuasives et les promesses non tenues de maîtriser le marché, rien ne s'est matérialisé sur le terrain. Ces mesures, déjà largement diffusées, ne sauront être discutés qu'au prochain Conseil des ministres. Le ministre du Commerce qui est de bonne foi devrait ouvrir les yeux sur le monde réel des transactions : tout a augmenté au marché. La raison pousse à dire que cela est allé trop loin. Quelle raison ? La raison morale ? Oui .En tout cas, cette nouvelle crise sociale qui pointe à l'horizon est concoctée par des mains habiles pour jeter l'huile sur le feu, un jeu qui attise l'appétit des plus voraces pour mettre le pays à feu et à sang, et dont certains sont devenus des spécialistes en en la matière. Les exemples ne manquent pas de ce sujet brûlant qu'a connus notre pays a maintes rounds via des manipulations.Quant la politique est impuissante à empêcher des iniquités, l'inégalité – tout juste peut-elle les amoindrir un peu pour les plus vulnérables et autres smicards – alors l'opinion se tourne vers les symboles d'impunité et d'injustice. Nous y sommes. Les pouvoirs publics qui ont la destinée de ce pays partiellement fragilisé devraient ouvrir les yeux sur le monde réel et le comprendre d'eux-mêmes. Au niveau de l'unique halle centrale du chef-lieu, située au nord-ouest de la ville, les quelques mandataires rencontrés ce lundi, se sont blackboulés de nous répondre, en nous recommandant de se connecter auprès de ceux qui gardent les caribous des complexes et autres chambres frigorifiques, subventionnés par l'état providence, disséminés a travers le territoire de la wilaya, et qui se compte dans la fourchette de plus de 150 chambres. Anarchie dans la wilaya de mascara qui cause l'augmentation des prix est due essentiellement aux intermédiaires qui stockent dans ces fameuses chambres froides de l'état providence, c'est-à-dire dans le cadre à l'appui aux profits des gros fellahs, où des quantités importantes de pommes de terre, d'oignons, d'oranges, de pommes et même de bananes pour que leur prix augmente. Les exemples ne manquent pas dans ce contexte néfaste, d'ou l'absence des services concernés de l'état, qui sont pourtant chichement rémunéré. «A chaque hausse des prix des fruits et legumes, c'est une armada de contrôleurs des prix, de brigades mixtes qui nous chargent à nous faire vomir cette profession de mandataire. On n'est pas ici pour enfreindre la loi, on ne fait qu'appliquer notre marge bénéficiaire, qui est loin d'être préférentielle», s'insurge un mandataire. Un mandataire, qui a voulu entretenir l'anonymat, s'exprimera en ces termes : «On ne veut pas d'intermédiaires et on réclame plus de considération vis-à-vis de notre profession et à notre égard contre ces importunes irascibles personnages sans scrupules. C'est à l'Etat de séparer le bon grain de l'ivraie. Ici, je parle en connaissance de cause, car c'est trop ! Trop même !» Dans cette comédie en trois temps à la Vaudeville, on parle sur le dessus de la problématique qui perdure et qui demeure sur la question de la gestion du marché, et ce vu la non concertation des professionnelles sur le devenir de ces sites qui se comptent sur le bout des doigts au niveau de la wilaya de Mascara, dont on dit a vocation agricole. L'ancienne Cofel de Tizi, qui dispose d'une importante superficie, d'ailleurs, abandonnée depuis l'époque des souk-el-fellah, et qui demeurent fermés, peut en tout cas remédier a l'organisation de cette profession de mandataire livrée aux quatre vents. La Coopsem, sise à Tizi, est un autre atout vital, qui malheureusement demeure balloté dans la sempiternelle dépénalisation de l'acte gestion, qui ont affecté son premier responsable, et se trouve dans des situations où il est impossible d'innover son objet social, pour créer plus d'emplois ou du moins élargir et promouvoir pouvant en faciliter la réalisation. Malgré l'existence de ces sites capables de pallier aux insuffisances, on remarque un certain non-conformisme dans ces actions vitales de la part de ce qui sont sensés de gérer la vie active de la wilaya. Les moyens ne manquent pas, mais ce sont les idées qui font cruellement défaut dans une wilaya livrée aux quatre vents. Dans la foulée, on pointe du doigt les différents intermédiaires qui flambent le marché du gros, vu la faiblesse des rendements qui ont sérieusement touché l'ouest algérien cette saison, le tout enveloppée dans une opacité totale, d'où la flambée des prix qui a fini par toucher tous les produits existants sur les étals des commerçants, y compris chez les vendeurs à la sauvette, qui sont constamment mis à rude épreuve par les services de police à travers les artères du chef lieu et autres communes. Cette énième augmentation, et qui ne sera assurément pas la dernière, a touché les fruits et legumes, les légumes secs, la viande rouge, blanche, les poissons en particulier, les produits détergents, etc. Le pouvoir d'achat de la troisième couche baisse de plus en plus, les produits de première nécessité ont connu une hausse spectaculaire, a l'exemple des pois-chiches, lentilles, haricots, sans compter les stockages organisés pour reproduire les pénuries, comme au bon vieux temps. Au-delà de ces raisons, si l'on observe la courbe éhontée de la mercuriale, le marché ou les marchés sont totalement incontrôlables, avec une fluctuation des prix hors atteinte et dont le légume national, qu'est la pomme de terre est cédé entre 40 et 50 dinars le kilogramme selon la qualité et le calibre mis sur le marché, les oignons à 50 dinars, la tomate carrément à 100 dinars, les poivrons à 120 dinars, les haricots verts à 200 dinars, les aubergines vendus entre 12O à 140 dinars, les concombres à 11O dinars , les carottes à 45 dinars et les navets sont coordonnés à 80 dinars le kg. Les fruits, il vaut mieux ne pas manipuler vu les prix affichés, spécialement les produits dits de 1er choix à l'exemple de la pomme golden à 200 dinars, la banane à 150 dinars, les oranges importés frauduleusement du Maroc à 150 dinars, y compris les fraises importés dans les mêmes conditions à 280 dinars, des produits de luxe que la plupart des algériens ne peuvent pas se permettre. Dans le chapitre des légumes secs, c'est la débandade, et ce, compte tenu d'une situation sociale sensible, l'anarchie a prévalu sur un pouvoir d'achat qui n'existe plus. Plusieurs produits ont été signalés comme étant indisponible dans les divers commerces, et ce, vu les ruptures de la chaîne de distribution organisé par des barons intouchables. Par contre, chez certains commerçants, le prix des légumes secs qui sont allèchements exposés sont hors de la portée des ménages, selon le calibre, le pois chiche se monnaye à 180 dinars, les lentilles à 170 dinars, les haricots blancs à 180 dinars le kilogramme et même les pois cassés non pas échappé à cette incroyable hausse des prix, où le prix varie entre 140 à 160 dinars . Une situation qui a fortement déstabilisé les cours des légumineuses. Le même constat pour la viande rouge qui est taxé à 850 dinars le kilogramme et 700 dinars le congelé made in India, d'ailleurs de très mauvaise qualité. Le poulet vide, quant à lui s'est envolé avec des prix qui varient entre 280 à 330 dinars le kilogramme et enfin le baromètre du pauvre, qu'est la sardine a vu son prix affiché à 400 dinars le kilogramme, et pour le poisson rouge, qui n'est
pas largement commercialisé au chef lieu de la wilaya, demeure un fruit défendu et hautement chère pour les bas salaires. Parole d'un vendeur de poissons a la criée sur la place publique, qui nous dira en ces termes : «C'est quoi 400 dinars pour vous le kilogramme de sardine, vous qui toucher 50.000 dinars et des rappels !» Bref, notre ami le vendeur a la sauvette qui était un peu éméché se trompe peut être de casquettes. Dans un certain contexte, notre bonhomme dit vrai, c'est quoi 400 dinars le kilogramme de sardine pour un salaire de 50.000 dinars et des rappels. Que les bas salaires baissent la tète, surtout quand des responsables se font servir par camion entier de fruits et légumes. Le peuple est tous nu ! Pour clôturer cette mascarade a Mascara, les marchés de proximité qui n'ont pas encore vu le jour, à vu ces derniers temps, l'ancien atelier de maintenance de l'OPGI qui a été transformé en une sorte de marché de proximité dénudé de toutes commodités (transport, aménagement, et autres facilités) ,sise a proximité d'un lycée près de la protection civile, menant a la gare routière,pouvant contenir plus de 75 étals, a été complètement vidé de sa substance humaine. Actuellement vide, ce marché de proximité été victime de la politique des responsables qui ne pensent qu'a détruire pour reconstruire les mêmes bévues.


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