Dans un communiqué commun qui porte le n°2 signé par l'Unpef, Cnapest, FNTE (UGTA), Snapest et le SNTE, le groupe parlementaire des employés de l'éducation exige de prime abord le départ immédiat du chef de service du matériel et celui du personnel. Les syndicalistes se disent déterminés à ne pas se résigner jusqu'à ce qu'un terme soit mis à ces agissements qu'ils ont qualifiés de mascarade venant de cadres censés être attentifs aux soucis des employés. Les syndicalistes disent en avoir assez de les voir en permanence à l'origine de dangereux dépassements et insultes envers les professeurs et employés de l'éducation. Si aucune solution n'est apportée, les cadres des syndicats, dans un premier temps, vont observer mardi prochain un mouvement de protestation au niveau de la direction, pour conclure après à une grève au niveau de tous les établissements d'éducation, rapporte un syndicaliste. Le communiqué dont ils disent avoir remis une copie à la directrice, rapporte des faits très graves venant d'un haut cadre de l'éducation. Le chef de service de la programmation, du suivi et du personnel est très agressif et n'honore pas sa fonction, il aurait insulté et menacé le chargé de la gestion du bureau des examens dans son propre bureau. Comme il a agressé le directeur du lycée En-Najah, un rassemblement a été organisé ce jeudi matin au niveau du siège de l'académie de Sidi Bel-Abbès. Les représentants des organisations syndicales disent en avoir assez. «C'est la goutte qui fait déborder le vase», explique Negaz. D'ailleurs, ce mouvement a été observé à cause de la situation alarmante qui a trop duré et ce, en dépit des faits soumis à Mme la directrice. La situation s'est aggravée davantage, expliquent les syndicalistes. Malgré la persistance du partenaire social,le communiqué qappelle à ouvrir les portes du dialogue et établir un terrain de confiance avec madame la directrice de l'éducation pour un partenariat véritable qui arrange, tous les travailleurs et assure l'intérêt général du secteur. Des décisions urgentes étaient attendues au volume des problèmes et les dépassements dangereux qui ont été soumis à la responsable du secteur dans la réunion du 25 septembre 2014, les syndicats disent être choqués de la réalité insupportable. Après 15 jours, depuis la réunion, le PV n'est toujours pas établi. «C'est une tergiversation volontaire», rapporte le communiqué. Ils dénoncent aussi une continuité dans les mesures sélectives au profit des membres de leurs familles et de leurs proches. Les représentants des syndicats ont été reçus par la directrice de l'éducation dans son bureau pour conclure à des solutions apaisantes, et une commission d'enquête est prévue de venirr à Sidi Bel-Abbès dans les tout prochains jours pour enquêter sur ces accusations, a-t-on appris.