Des sources fiables indiquent que de nombreux citoyens de la ville de Koléa ont adressé une requête, à plusieurs responsables, notamment au Chef du gouvernement, au wali de Tipasa et au directeur de l'ENPI. Selon l'un des demandeurs, en l'occurrence M. Dairi Aissa, souscripteur dans les 70 logements socioparticipatifs, sis dans le quartier des Citronniers à Kolèa, qui affirme: « Nous avons procédé au versement de nos économies auprès de l'entreprise ENPI ex-EPLF depuis 2008 », en précisant « nous avons procédé au paiement des deux premières tranches, auxquelles s'ajoute le versement de l'aide de l'Etat par la CNL, ainsi que l'aide de la FNPOS de 500 000 dinars». Poursuivant leur diatribe, les plaideurs, à l'instar de MM. Abdallah Djamal, Maallemi Sid Ali, Bouchelaghem Toufik et Dairi Aissa, qui assurent que « la grande majorité d'entre nous a apuré sa situation de paiement. Mais nous sommes là en train d'attendre la livraison des habitations, qui comptent plusieurs années de retard inexplicable» Quant à l'Entreprise de promotion immobilière (ENPI), nous avons tenté d'avoir des informations à ce sujet, en vain, car la direction de l'ENPI de Koléa a refusé de nous répondre à ce sujet. Quant à la Direction de l'ENPI de Bir Mourad Rais, à Alger, on nous répond que « les responsables de la communication ne sont pas disponibles et qu'il faut revenir après.» Les citoyens requérants des 70 logements LSP, auraient interpellé sur cette situation, des responsables au niveau du ministère de l'Habitat, qui leur auraient déclaré : « Le problème sera pris en charge. Nous allons con-voquer les responsables au niveau de Koléa et de Tipasa, en vue de trouver une issue à ce problème », nous affirme l'un des citoyens mécontents. Ces citoyens nous indiquent qu'«après avoir apposé des banderoles sur le site des 70 logements, elles furent arrachées. Nous avons saisi la police à ce sujet », nous déclarent en colère ces citoyens, qui persistent : « Nous allons maintenir notre mouvement de protestation, jusqu'à l'obtention de notre droit » clament en chœur ces mécontents.