Les dernières pluies qui se sont abattues dans la wilaya de Tipasa ont été catastrophiques pour la zone d'activité de Koléa. Des investisseurs avaient acheté leurs lots de terrain auprès de l'ex-EPLF de Tipasa, tandis que des individus plus «rusés» avaient préféré vendre leurs lots de terrain à d'autres investisseurs. Dès que la pluie tombe abandonnement, l'activité des opérateurs s'arrête en raison de l'impraticabilité de l'axe routier principal. Le directeur de l'industrie et des mines (DIM) et le directeur de la petite et moyenne entreprise (DPME) de la wilaya de Tipasa ne se sentent pas responsables de ce qui se passe dans cette zone. Ils estiment que celui qui avait encaissé l'argent de la vente de ces lots devra répondre aux préoccupations des investisseurs. «Tant que les passations de consigne n'ont pas eu lieu, nous déclare le DIM de Tipasa, c'est toujours l'EPLF qui est chargé de la gestion de ce dossier». Contacté par nos soins, le responsable de l'ENPI de Tipasa, déclare, «l'ex-EPLF n'a pas été consulté par la wilaya de Tipasa sur le choix du terrain. Celui-ci est inondable. Notre entreprise a exécuté les ordres, elle a conçu le lotissement, elle a morcelé le terrain et a vendu tous les lots. Néanmoins, nous avons dernièrement investi 5 millions de dinars pour effectuer des aménagements en amont, qui se sont avérés insuffisants, mais les crues de l'Oued Mazafran inondent la route». Dans cette cacophonie, tous les intervenants s'accordent à évoquer la Société de gestion immobilière (SGI), seul organisme habilité à gérer les problèmes récurrents de ces zones d'activité. Pendant tout ce temps, la Zone d'activité de Koléa demeure livrée à elle-même, d'ailleurs, au même titre que celle de Fouka et de Hadjout.