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Des quartiers de la ville ont soif
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 12 - 2014

Si pour une très grande partie des villes et villages du pays il n'y a plus de problème d'eau et il faut s'en féliciter, il reste des zones où il faut se réveiller à une heure du matin pour remplir les bassines et autre réservoirs. Parfois, en ces lieux, de l'eau il y en a à profusion mais la distribution est très mal gérée.
Il est aussi des cités ou des quartiers qui ne reçoivent de l'eau que la veille de la réception des factures, soit une fois par mois. A Djelfa certaines zones sont, le moins que l'on puisse dire, hors circuit. Le cas d'une cité populeuse, Berrebih. Après 15 jours d'assèchement des robinets, un sifflet se fait entendre. De l'air qui sort en musique et ensuite il s'estompe. La joie n'a pas trop duré. Certaines personnes prennent leur mal en patience et se mettent à fredonner «Dja el Mae noud etamar». Voici près d'une quinzaine de jours que les habitants du quartier «Berrebih» à Djelfa souffrent d'une considérable coupure d'eau handicapant ainsi leur quotidien. En effet, depuis le 10 décembre ils sont en attente de la moindre goutte d'eau en vain. Suite aux incessantes plaintes exprimées et aux pétitions présentées, les autorités concernées, à savoir l'ADE (Algérienne Des Eaux) de la zone de Djelfa attribuent la cause du déficit à un problème de forage et de panne de pompes. Expliquant également que le système de rationnement établi entre les quartiers équivaut à la réception de l'eau qu'après 3 à 4 jours d'attente. Des excuses qui justifient cependant que très peu la rareté, l'insuffisance ou encore l'anomalie qui induit à un retard pouvant s'étendre à plus d'une semaine. La carence en matière d'eau dans la wilaya de Djelfa demeure donc presque injustifiée. Depuis déjà longtemps, les habitants de «Berrebih» souffrent de ces coupures d'eau qu'ils ne reçoivent que trois ou 4 fois par mois et les citoyens expriment clairement leur désarroi devant une situation insoutenable à leurs dires. Essayant de s'accommoder aux conditions de vie sans eau, ils continuent à attendre une fois tous les quatre jours à des heures tardives de la nuit en se demandant pour quelles raisons ces normes leur sont imposées. Ils dénoncent le manque en parlant d'omissions constantes. Ils parlent ouvertement de soirées entières passées à guetter le bruit des premières gouttes d'eau dans les robinets, des veillées organisées dans une attente stressante et épuisante, espérant que la bonne fée passe dans les ténèbres de la nuit et réhydrate les conduits tant assoiffés. L'un d'eux énonce clairement : « Comment pourrait-on vivre, subvenir aux moindres besoins, accomplir les actes quotidiens les plus élémentaires qui soient sans dispenser de cette source naturelle, de l'essentiel à une simple vie décente! On s'habitue désormais à nous contenter de remplir nos bâches et d'être sans cesse stressés». Ainsi les concitoyens de la cité se contentent du peu d'eau dont ils disposent, l'utilisant pour accomplir l'essentiel de leurs tâches à la légère, venant presque aux méthodes de vie préhistorique. Qui est responsable de ces coupures d'eau ? Pour quelles raisons l'eau est-elle dispensée d'une manière épisodique, non régulière et tard dans la nuit pendant que les régions du Nord en jouissent tous les jours et 24h/24 ? Et tout en se doutant d'une éventuelle manigance qui se trame entre la bonne fée clef de l'abreuvage et les vendeurs des citernes d'eau potable. Les habitants de «Berrebih» se demandent toujours jusqu'à quand verrons-nous le convoi des citernes amovibles dans notre quartier ? Quelle est la véritable cause de voir périodiquement les vannes en panne ou détériorées ? Obligeant chaque voisin à verser une somme de 800 DA tout en ignorant la date de son prochain rendez-vous avec l'eau et en étant certain de devoir préparer bien d'autres sommes de 800 DA...

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