Durant l'année 2014, les différents services de la Protection civile de la wilaya d'Ain Temouchent ont accompli 12 027 interventions à travers le territoire de la wilaya d'Aïn Témouchent. Parmi elles, 8 684 interventions d'évacuation des personnes dont 7 775 personnes malades, 685 blessées et 54 décédées, a rapporté, avant-hier, M. Moulkhalwa chef du service de prévention au sein de la direction de la wilaya la Protection civile. Concernant les accidents de la circulation routière, le nombre d'interventions a atteint 770 pour porter assistance à 628 personnes blessées et 20 décédées. En outre les mêmes services ont également enregistré 411 incendies relatifs à des productions agricoles et 74 autres déclarés dans des voitures. L'année 2014 a aussi connu deux cas d'intoxication alimentaire collective qui ont nécessité deux interventions des agents de la Protection civile pour secourir 9 personnes. Toxicomanie : un site web au service des toxicomanes Le Centre intermédiaire de soins en addictologie (CISA) d'Ain Temouchent a ouvert un site web destiné à la population en général pour s'enquérir des informations utiles et pour l'accompagnement des personnes assujetties à la toxicomanie, a déclaré dimanche dernier le chef du service dans ce centre, le Dr Kedadra Nasreddine. Selon ce médecin, la wilaya d'Ain Temouchent est devenue un terroir de consommation alors qu'elle était une terre de transit. Les drogues les plus consommées sont le cannabis, les psychotropes et les alcools. Ce sont en très grand nombre, les jeunes âgés entre 22 et 31 ans qui sont les plus touchés par la toxicomanie. La cause est la situation perverse à l'intérieur de leurs cellules familiales où les parents sont démissionnaires pour l'éducation et le suivi de l'évolution de leurs progénitures. Au sujet du fonctionnement du centre, il a dévoilé l'existence d'un laboratoire équipé d'un matériel médical flambant neuf pour la détection des drogues. Malheureusement il n'a jamais été exploité pour manque de techniciens manipulateurs Ce centre accuse un déficit en moyens de loisirs et de détente pour permettre aux équipes composées de médécins, sociologues et psychologues de bien observer le comportement de la personne toxicomane qui, en principe, passera au moins une journée par semaine dans ce centre.