En réponse aux accusations du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), qui a fait part dans un communiqué de son intention d'organiser un sit-in le 7 janvier devant le ministère de tutelle pour «non-satisfaction» de ses revendications, le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a affirmé n'exercer aucune pression sur ses partenaires sociaux, soulignant qu'il œuvre «sans relâche» à satisfaire leurs revendications, conformément aux textes de loi régissant le secteur. Les revendications soulevées par le Snapap et l'UGTA ont été satisfaites L'inspecteur général du ministère, Djaballah Benali, a démenti, lors d'une conférence de presse, le fait que son département ait fermé la voie du dialogue, exprimant l'incompréhension du ministère de tutelle des «arguments avancés par le Snapap qui ne font qu'aggraver la situation». Il a affirmé que la majorité des revendications soulevées par le Snapap et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) ont été satisfaites à degré égal». Cette organisation syndicale «n'a pas le droit d'immiscer le ministère dans le conflit interne» relatif à la démission collective des membres du bureau exécutif de l'Union nationale du Snapap relevant du secteur de la solidarité, en vue de créer une nouvelle organisation syndicale, a-t-il dit, soulignant que cela signifie que le ministère n'a pas actuellement un partenaire social représentant le Snapap pour négocier avec lui et que cette question le dépasse. Concernant la revendication du Snapap relative à son droit à représenter les travailleurs des directions de l'action sociale, de la solidarité et des sections de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), M. Djaballah a rappelé que ces organismes ne relevaient pas de la fonction publique car étant des entreprises publiques économiques. La situation de 50% de travailleurs régularisée La directrice du personnel et de la formation au ministère, Mme Benaouda Malika, a affirmé que la tutelle qui avait répondu à la plupart des revendications exprimées par le Snapap prône «le dialogue et la concertation» avec cette organisation syndicale autonome, à travers la commission installée à cet effet, qui tient des rencontres périodiques avec ce syndicat et l'UGTA. «Lors des six derniers mois, la situation de 50% de travailleurs contractuels soit 4 400, a été régularisée», en passant à un emploi à plein temps, a précisé la même responsable. Il sera également procédé à la promotion des responsables des organismes relevant du secteur au nombre de 400, a-t-elle rappelé, soulignant que l'accord-cadre relatif à ce dossier est à sa phase finale, ce qui constitue «un grand acquis obtenu après d'intenses négociations avec la fonction publique et le secteur des finances».