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Les investisseurs pétroliers ne veulent plus prendre de risque
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 01 - 2015

Le baril de Brent a chuté hier sous la barre symbolique des 50 dollars pour la première fois depuis 2009. Le plongeon des cours du pétrole est aggravé par la guerre des prix entre producteurs et les inquiétudes sur la reprise économique, selon les commentateurs.
En effet, le Brent de la mer du Nord pour livraison en février, la référence européenne du brut, a chuté jusqu'à 49,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres peu avant 8h30 GMT, avant de se reprendre quelque peu. Depuis juin dernier, à cause d'une offre surabondante et d'inquiétudes sur la demande sur fond de reprise économique incertaine, les cours de l'or noir ont chuté de plus de moitié. La tendance est donc dans le sens baissier. Les experts estiment que sans signe de l'Opep face à la surproduction, il est probable que nous assistions à une chute vers les 40 dollars dans les semaines à venir - a fortiori vu que la demande ne repart pas. Preuve supplémentaire : l'Arabie Saoudite qui vient de réduire ses prix de vente officiels pour livraison en février vers l'Europe et les Etats-Unis, selon plusieurs analystes, est fidèle à sa nouvelle stratégie de protection de ses parts de marché. Les experts rappellent que début décembre, le Royaume saoudien avait déjà baissé drastiquement ses prix officiels pour le brut exporté vers l'Asie et les Etats-Unis mais pas vers l'Europe, une décision alors largement interprétée comme une nouvelle étape dans la «guerre des prix» visant notamment à contrer le développement du pétrole de schiste américain, plus cher à extraire. Selon des analystes notamment, il est difficile de voir une amélioration des fondamentaux sur le pétrole à court terme. Certains investisseurs ont décidé de se positionner sur un pari baissier sur la matière première et anticipent un prix de 20-30 dollars le baril en juin 2015. La chute des cours du brut va donc mettre un coup d'arrêt aux investissements des compagnies pétrolières même si les projets en Afrique et au Moyen-Orient devraient s'en sortir indemnes, confirme un rapport publié mardi. «Pour résumer, une importante récession s'annonce pour le monde pétrolier», assure un de ses auteurs, James West, sur la foi d'un sondage auprès de 300 compagnies pétrolières sur leurs projets en 2015. Selon le rapport, ces entreprises vont sabrer de 10 à 15% leurs dépenses d'exploration et de production au niveau mondial pour s'adapter à la moindre rentabilité du baril de pétrole, qui a perdu plus de 50% de sa valeur depuis juin. Ainsi, Lundin Petroleum a annoncé hier qu'il allait réduire de 31% ses investissements cette année, la compagnie pétrolière suédoise étant ainsi le dernier acteur en date du secteur à tailler dans ses dépenses en réaction à la chute des cours de l'or noir. Lundin, présent dans le champ géant Johan Sverdrup, situé dans le secteur norvégien de la mer du Nord, a précisé que ses investissements seraient ramenés à 1,45 milliard de dollars (1,22 milliard d'euros) en 2015. Le coût de Johan Sverdrup, dont Statoil est l'opérateur, est estimé à 120 milliards de couronnes norvégiennes (13 milliards d'euros) mais la part que devra supporter chacune des parties prenantes n'a pas encore été clairement établie. Le champ, détenu par Statoil, Lundin, Maersk, Det norske et la holding publique norvégienne Petoro, doit entrer en service à la fin 2019 et pourra, à plein régime, produire jusqu'à 650 000 barils équivalent pétrole par jour. (Balasz Koranyi, Benoit Van Overstraeten pour le service français). L'Arabie Saoudite prévoit ainsi de financer plusieurs investissements de grande échelle dans le gaz naturel tandis que le Koweït veut faire passer sa production à quatre millions de barils par jour en 2020, contre trois millions aujourd'hui. Les experts considèrent l'Opep comme responsable des cours du pétrole qui sont au plus bas, dans la mesure où les pays membres de l'Organisation fournissent 40% de la production mondiale de cet hydrocarbure. L'Opep avait refusé de réduire la production et ne semble pas décidée à revenir sur cette option.

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