«L'opération de l'exploitation du gaz de schiste n'est, en ce moment, qu'un processus d'évaluation que nous devons faire et obtenir les données réelles, parce qu'il n'y a pas de véritable moyen pour évaluer cette richesse», c'est ce qu'a déclaré, hier, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaa, tout en soulignant que les portes du ministère sont ouvertes pour donner plus d'explications pour les citoyens. Invitée au forum du quotidien El Moudjahid, Dalila Boudjemaa, a confirmé que l'exploitation du gaz de schiste ne pose aucun risque sur l'environnement, ni sur la santé humaine, disant que nous ne pouvons pas expliquer le processus d'exploration effectués par Sonatrach comme un feu vert à l'exploitation, qui est hors de question en ce moment. Par ailleurs, la ministre a abordé le sujet des stations de décharge aléatoires, et le nouveau programme appliqué sur ces dernières, ou elles ont été remplacées par les remblayages techniques. «Le système a réalisé, 124 centre de remblayages, 149 stations de décharges surveillées, 54 centre de déchets inertes, et 32 sections pour la récupération de déchets qui reçoit la matière recyclables», a-t-elle souligné. Concernant les sacs en plastique, la première responsable du secteur de l'environnement, a signalé que «nous ne pouvons pas s'en passer des sacs en plastique, car plus de 600 micro entreprises soutenues par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) travaillent dans ce domaine». Dans ce sillage, elle a fait savoir que «nous n'allons pas s'en passer des sacs en plastique, mais ils seront remplacés par d'autres sacs biodégradables». Ajoutant, dans ce contexte que le prix des nouveaux sachets (sacs à provisions et ceux utilisés pour les ordures ménagères), sera symbolique. En outre, et en ce qui concerne le recyclage des déchets, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaa, a indiqué que la tentative fait partie de la stratégie nationale pour la gestion des déchets et sa valorisation, ajoutant que l'objectif du ministère, aujourd'hui, est d'atteindre un ratio de déchets de 24% en 2015 et de 45% en 2016. «L'activité du recyclage et de valorisation a porté son fruit, et a donné un nouveau souffle pour une nouvelle industrie, et cela par la création de 16 micro-entreprises dans ce domaine», a souligné Dalila Boudjemaa.