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Les déboires d'un club aux abois
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 03 - 2015

Le MC Alger, éliminé samedi au tour préliminaire de la Coupe de la Confédération (CAF), continue de manger son pain noir, en témoigne également sa position de lanterne rouge dans le championnat de Ligue 1 de football, à neuf journées de l'épilogue. Retour sur un échec programmé.
Une situation dangereuse que celle que traverse le Doyen des clubs algériens, plus que jamais menacé par le spectre de la relégation, au moment où des sommes faramineuses sont investies par la direction, dans l'objectif de jouer les premiers rôles en championnat, mais aussi d'aller le plus loin possible dans la compétition africaine. Mais l'échec est criard pour une équipe, qui avait pourtant entamé la nouvelle saison de la plus belle des manières, en remportant la Supercoupe d'Algérie face au voisin l'USM Alger (1-0). Omar Hadj Taleb, à l'époque président du conseil d'administration, n'avait pas hésité à affirmer que cette saison allait être celle du MCA, avant de se rendre compte ensuite de la réalité du terrain, qui est tout autre, au grand dam des supporters mouloudéens qui n'ont pas trouvé à quel saint se vouer. La mauvaise passe que traverse le MCA depuis le début de la saison, est le sujet de discussions par excellence chez les fans, complètement groggy et déçus de voir leur équipe végéter dans les profondeurs du classement. Fidèles à chaque sortie de leur équipe, tant à domicile au stade Omar-Hamadi, qu'en déplacement, les supporters n'ont pas trouvé d'explication au mal qui ronge le club. Le choix contesté de Charef, Artur Jorge non épargné le 1er mai 2014, l'entraîneur Fouad Bouali permettait au MCA de remporter son septième trophée en Coupe d'Algérie face à la JS Kabylie. Deux mois plus tard, le contrat de l'enfant de Tlemcen n'est pas renouvelé. Il est remplacé par Boualem Charef, qui venait de quitter l'USM Harrach, après six saisons passées sur le banc d'«Essafra». Hadj Taleb avait cru engager l'oiseau rare qui permettrait au MCA d'amorcer un nouveau départ sous la houlette d'un coach qui a fait ses preuves à l'USMH, mais sans remporter le moindre titre avec le club banlieusard. Seize joueurs seront libérés, remplacés tout de suite par 16 autres. Un «remue-ménage» qui allait s'avérer fatal pour les Algérois. D'aucuns estiment que le choix d'opter pour Charef n'était pas judicieux, eu égard, selon eux, au tempérament «militaire» du technicien habitué à travailler dans un climat sans pression et saint, contrairement au MCA, où le moindre faux-pas est sujet à un mouvement de colère et de contestation de la part des supporters. Le règne de Charef a fait long feu, puisque l'ancien sélectionneur national adjoint fut remercié au bout de 10 journées de championnat pour «insuffisance de résultats». Dos au mur, la direction est allée «fouiné» au Vieux continent pour trouver un successeur à Charef. Après avoir été sur le point de conclure avec le Bosnien Micha Bazdarevic, le MCA engage finalement le technicien portugais Artur Jorge, qui n'avait plus entraîné depuis 2007 (à Créteil/France). Selon les observateurs, le Doyen méritait un entraîneur local, un véritable «pompier», pour faire sortir le club des tréfonds, et le mener à bon port. Les supporters mouloudéens qui se sont réjouis à l'idée de l'arrivée de l'ancien coach de Rabah Madjer au FC Porto, ont finalement déchanté, estimant que cet entraîneur n'était pas le plus indiqué pour le sauvetage du club. En dépit de résultats en dents de scie, Artur Jorge est bien parti pour continuer la saison sur le banc du MCA, avec l'objectif principal de sauver l'équipe de la relégation. La direction pointée du doigt : «Franchement, depuis l'arrivée de Sonatrach aux affaires du club, on n'a rien vu de positif. Des résultats médiocres et une gestion approximative», estime la majorité des fans mouloudéens. Arrivée en 2013 avec de grandes ambitions, l'entreprise pétrolière nationale Sonatrach, était devenue l'actionnaire majoritaire du club, avec comme objectif de permettre au club de la capitale, de retrouver la place qui lui sied, mais en vain. Confronté à une instabilité criarde au niveau de la gestion avec pas moins de cinq présidents qui se sont succédé aux commandes du club en deux années, dont le dernier en date est Abdelkrim Raissi, le club s'est retrouvé dans une situation peu enviable, qui s'est répercutée sur le rendement général de l'équipe. Une autre frange des supporters admettent que l'argent existe mais que la bonne gestion reste absente. L'urgent, selon eux, est de sauver l'équipe, ensuite place au «grand nettoyage». Ils déplorent l'état dans lequel se trouve le MCA, au moment où d'autres formations, aux budgets modestes, se trouvent au devant de la scène, à l'image du MO Béjaïa, leader incontesté au bout de 21 journées. «Je suis conscient de la difficulté de la mission qui m'attend. Certains la qualifient même d'impossible, mais je ne pouvais pas tourner le dos à mon club de toujours», avait indiqué Raissi, au lendemain de sa désignation à la tête du MCA. Le Mouloudia, l'un des plus gros budgets de la Ligue 1 professionnelle avec pas moins de 600 millions de dinars, selon des chiffres avancés par la presse, constitue le contraste parfait entre des dépenses «démesurées» et des résultats qui ne reflètent guère l'image d'un club censé être la locomotive du football national au vu de sa riche histoire et son standing.

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