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Des islamistes réclament la démolition d'un monument à Naâma
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 05 - 2015

Des voix se sont élevées ces derniers jours appelant à démolir la statue érigée sur une place de la commune de Mograr, wilaya de Naâma, à 26 km d'Aïn Sefra. Pour justifier leurs allégations, les individus dérangés par la statue n'ont rien trouvé d'autre que de dire qu'elle ne ressemble pas à Cheikh Bouamama.
C'est le même prétexte qui a été utilisé pour la statue du Cheikh Abdelhamid Ben Badis qui a été retirée par les autorités de la wilaya de Constantine. Les services de la commune de Mograr avec qui nous avons pris attache ont indiqué que la statue ne fait allusion à aucune personnalité ou personnage historique du pays. Ces derniers ont formellement démenti les informations faisant état d'une statue de Cheikh Bouamama. A ce même sujet, le secrétaire général de l'Assemblée populaire de Mograr a tenu à préciser que le monument en question a été érigé uniquement pour donner une meilleure vitrine à la place de la ville. «Ce monument a été conçu dans le cadre de l'embellissement de la ville et représente en même temps le symbole de la région. Le décrivant, le secrétaire général de l'APC a ajouté que les autorités locales ont choisi un cavalier afin de donner l'image et la valeur du guerrier de la région et de ses sacrifices pour l'indépendance de son pays. «Se trompent ceux qui disent que le cavalier ressemble ou ne ressemble pas à Cheikh Bouamama. D'ailleurs, nous n'avons même pas la photo authentique de ce célèbre personnage.» Avant ce «bruit» qui normalement n'a pas de raison d'être, la wilaya de Constantine a connu la même histoire au sujet de la statue du Cheikh Abdelhamid Ben Badis. Les premiers individus qui ont crié au scandale ne sont autre que les islamistes à leur tête Abdelfattah Hamadache, l'autoproclamé chef de la mouvance salafiste. Aidés par des médias pro-islamistes, ces derniers ont été à l'origine du retrait de la statue après une campagne sans précédent menée contre le gouvernement. Après cet état de fait, le même chef des salafistes a été à l'origine également du gel par le Premier ministre de la décision du ministère du Commerce relative à la libéralisation de la vente des boissons alcoolisées. Comme on s'y attendait et comme nous l'avons indiqué précédemment (voir notre édition du mercredi 15 avril 2015), le gouvernement, et après avoir cédé à la pression des islamistes, a ouvert la voie aux fondamentalistes d'imposer leur «diktat». Sinon, comment peut-on expliquer que des personnes instrumentalisant la religion à plusieurs fins se permettent d'imposer leur idéologie sur les institutions de l'Etat ? De toute manière, le recul du pouvoir face aux islamistes ne fait que les encourager à demander encore plus de concessions. Il ne faut pas être surpris que ces mêmes personnes réclament la démolition de l'ensemble des stèles se trouvant sur le territoire national. Selon ces intégristes, les Stèles, pierres tombales et même les photos sont interdits par la religion. Seuls l'égorgement et la polygamie font partie du dictionnaire de ceux qui veulent faire renvoyer le pays aux années de pierres.

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