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Restauration des monuments historiques
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 09 - 2015

Le monument historique qu'est la grande mosquée Salah El-Bey, plus connue sous le nom de Djamaâ El-Bey est située dans la vieille ville précisément à la place d'armes, ancien centre-ville d'Annaba et berceau historique de combat lors de la lutte colonialiste.
Depuis très longtemps, cette jolie mosquée accueille beaucoup de fidèles principalement lors de la prière du vendredi. Mais il faut dire qu'à la vue de cette merveilleuse bâtisse du XVIIIe siècle , nous sommes réellement étonnés de constater que son état de vétusté s'aggrave de jour en jour car ce noyau d'architecture n'a jamais été restauré comme ce fut le cas de la basilique de Saint Augustin, un joyau du patrimoine architectural du pays qui était menacé par l'outrage du temps, et constitue un creuset culturel, un lieu d'échange et de liens intercultuels. Cet édifice religieux a subi depuis 32 mois des travaux de rénovation entamés en 2010 et confiés à l'entreprise française A. Girard. Les vitraux ont été restaurés par l'atelier Vitrail et la maîtrise d'œuvre fut assurée par l'architecte Xavier David, à Marseille. Le coût de cette restauration est de l'ordre de 500 millions de dinars, honoré par l'Etat algérien, l'Etat français et la République fédérale d'Allemagne ainsi que plusieurs autres sociétés algériennes et étrangères qui ont contribué avec des donations telles Sonatrach, Sider, le Groupe Mehri, le Groupe Vinci, Algérie Télécom et trois fondations italiennes de Milan et Rome. Or, la basilique mémoire de la cité Augustin qui était évêque d'Hippone de 395 jusqu'à sa mort en 430 et auteur d'œuvres philosophiques dont Les confessions, la Trinité et la cité de Dieu . La basilique Saint Augustin d'hippone fut construite entre 1881 et 1900. L'ambassadeur de France André Parant, qui figure devant un nombre de 13 ambassadeurs de différents pays de Belgique, Mexique, Norvège, Argentine, Pologne, Allemagne, Espagne,Tunisie et de l'Union européenne qui ont marqué leur présence dans cette grande cérémonie, a fait part de son émotion face à cette nouvelle renaissance de cet important édifice algérien tout en avouant «c'est réellement un chef d'œuvre unique du patrimoine algérien cette merveilleuse basilique !» . Restaurer un patrimoine historique c'est lui rendre sa vraie valeur Il y a lieu de souligner que cette grande mosquée avait été construite sous le règne de Salah El-Bey. A cette époque là, les deux communautés arabe et turque étaient entrées en conflit au sujet de sa construction. Les Arabes voulaient une architecture mettant en valeur une tour surmontée d'un drome coranique, les Turcs, de leurs côtés, avaient voulu une mosquée aux dômes circulaires. Ainsi, pour éviter toute confrontation, le Dey avait ordonné d'opter pour une architecture regroupant les deux styles de construction, malheureusement un nouveau conflit surgit lors de l'assassinat de Salah El Bey à la prison d'El-Casbah en août 1792 lorsque la communauté turque avait pris possession de cette mosquée interdisant aux musulmans d'y faire leur prière soutenue par Mustapha El-Ouznadji successeur de Salah El Bey. Par ailleurs, il convient de relever que malgré l'importance et l'originalité de son aspect architectural, ce monument perd malheureusement de jour en jour de sa beauté du fait qu'il n'a fait l'objet d'aucune restauration, ni rénovation depuis l'indépendance de l'Algérie. Dans la ville de Constantine, 18 opérations de réhabilitation des secteurs patrimoniaux sur 16 sites protégés sont inscrites pour des travaux de restauration . La Casbah, un lieu de mémoire, d'histoire et de lutte L'un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée, surplombant les îlots où un comptoir carthaginois fut installé dès le IVe siècle av. J.-C., La Casbah constitue un type unique de médina, ou ville islamique. Lieu de mémoire autant que d'histoire, elle comprend des vestiges de la citadelle, des mosquées anciennes, des palais ottomans, ainsi qu'une structure urbaine traditionnelle associée à un grand sens de la communauté. La Casbah d'Alger avait été inscrite sur la liste du patrimoine mondial à la 16e session du Comité, en décembre 1992. Cette forteresse d'El-Djazaïr est le vieux site historique où en 1516, le corsaire turc Khaïr al-Din installa sa capitale à Alger. Il en a fait une ville fortifiée en construisant d'imposants remparts, qui sont à l'origine de La Casbah. Six portes assurent la liaison entre la vieille ville, le port et le reste du pays. L'accroissement de la ville se traduit par un développement des espaces bâtis, notamment de maisons à étage. Même si, à l'époque, les Ottomans étaient présents le long d'une grande partie du littoral algérien, le pouvoir turc intervient peu dans les affaires locales d'Alger. Le bey Khaïr al-Din fait prospérer la ville en combinant la force militaire et le développement du commerce. La ville est prospère jusqu'au XVIIe siècle. Dans la ville se conjuguent alors les traditions turques et arabes. Les premières études pour la sauvegarde du site de La Casbah d'Alger avaient été conduites dans les années 70 et un plan d'aménagement de la Casbah avait été mis en œuvre à partir de 1981 portant sur le bâti de la période 1816-1830 pour mettre en valeur la ville à l'époque de l'influence ottomane; 1816 étant la date à laquelle le centre politico-administratif fut transféré à la citadelle ; la vieille ville est un précieux témoin de l'histoire de l'Algérie. Cette Casbah qui s'étend en effet sur 45 hectares témoigne d'une forme urbaine homogène dans un site original et accidenté (118 mètres de dénivellation). La richesse de la ville se traduit par les décorations intérieures des habitations, souvent ordonnées autour d'une cour carrée centrale faisant atrium. Les rues tortueuses et pentues constituent aussi un élément caractéristique de la vieille ville. Elle abrite également douze mosquées dont la mosquée Djamâa El-Kébir du XIe siècle, citadelle qui abritait plusieurs palais résidentiels et édifices religieux.

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