«La signature de la charte de l'éthique du secteur se fera la dernière semaine du mois courant», a annoncé la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. La charte de l'éthique de l'éducation nationale, visant à garantir la stabilité du secteur, sera signée durant la dernière semaine de ce mois de novembre, a indiqué Mme Benghebrit, lors d'une conférence de presse animée à l'issue d'une journée d'étude consacrée à la violence en milieu scolaire et sur les cours particuliers. La ministre a expliqué que le ministère de l'Education avait accordé le temps aux partenaires sociaux pour apporter leur contribution au document. Cette charte pourra conduire à l'instauration, dans tout le système éducatif, d'un climat de sérénité et de stabilité indispensables à la mise en œuvre de nombreuses actions qui doivent être accomplies pour élever le niveau des performances pédagogiques, de la qualité de la gouvernance et du respect de l'éthique et de l'équité. En réponse à une question relative à la position du Cnapeste, qui a exprimé son refus de signer la charte, Mme Benghebrit a noté que «ce syndicat est libre de se démarquer». «Néanmoins, nous sommes un peu atterrés que des syndicats puissent remettre en cause une disposition fondamentale qui est la mise en place d'un consensus entre nous», a-t-elle commenté, ajoutant que cette «charte est le consensus sur la base duquel doit travailler la communauté du secteur de l'éducation». Par la même occasion, Mme Benghebrit a annoncé qu'une «première réunion aura lieu mercredi prochain avec les représentants du ministère de l'Intérieur, et ceux de la direction générale de la Sûreté nationale pour entamer une démarche coordonnée et institutionnalisée afin de dégager des actions concrètes pour endiguer les phénomènes de la violence en milieu scolaire et des cours particuliers. Sur un autre registre, après avoir informé la faculté de médecine d'Oran de la décision d'annulation du concours de résidanat organisé les 17 et 18 octobre dernier à la suite de confirmation de «cas de triche», la date de réorganisation des épreuves a été fixée pour les 5 et 6 décembre prochain, a déclaré le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, à la presse en marge de l'installation du noyau fondateur de l'Académie algérienne des sciences et technologies. En effet, la décision de réorganisation du concours vise à «préserver la crédibilité de l'examen», a fait savoir le ministre. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a annoncé la tenue prochaine d'une conférence nationale sur les œuvres universitaires au cours de laquelle certaines mesures seront prises pour améliorer les œuvres universitaires en matière d'hébergement, de restauration et de transport.