La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé à Alger, que des actions "concrètes" à des niveaux divers, vont être prises dans les prochains jours pour endiguer le phénomène de la violence en milieu scolaire et celui des cours particuliers. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé à Alger, que des actions "concrètes" à des niveaux divers, vont être prises dans les prochains jours pour endiguer le phénomène de la violence en milieu scolaire et celui des cours particuliers. Des mesures "à plusieurs niveaux, d'ordre organisationnel, éducatif et pédagogique vont être prises pour lutter contre ces problématiques", a souligné la ministre, lors d'une conférence de presse à la clôture de la journée d'étude sur les thématiques de la violence en milieu scolaire et les cours particuliers, réitérant l'engagement de son ministère à "aller jusqu'au bout des chantiers ouverts". Mme Benghebrit a annoncé qu'une "première réunion aura lieu mercredi prochain avec les représentants du ministère de l'Intérieur, et ceux de la Direction générale de la Sûreté nationale pour entamer une démarche coordonnée et institutionnalisée afin de dégager des actions concrètes". Elle a également fait savoir que le recrutement de 4.130 superviseurs et 671 conseillers en orientation scolaire et professionnelle, dont le concours aura lieu vers la fin du mois de novembre et le début décembre, ainsi que la révision du règlement intérieur des établissements, sont aussi prévus. Tout en relevant qu'il y a "profusion" de propositions dans ce sens, elle a noté qu'"un comité de suivi a été installé à l'issue de cette journée pour la mise en oeuvre et la formalisation des propositions". Par ailleurs, la ministre de l'Education a estimé qu'"on ne peut parler de lutte contre la violence dans le milieu scolaire, si on ne lutte pas contre les discours qui la légitime". Quant aux cours particuliers, l'autre préoccupation du ministère, Mme Benghebrit a considéré que c'est un phénomène qui se développe et prend des proportions "graves" du moment qu'il concerne même le cycle primaire. Elle a expliqué dans ce cadre, que des mesures à caractère pédagogique ont été, déjà, prises comme la réduction du nombre des épreuves, alors que d'autres à caractère réglementaire vont suivre avec l'implication des autres départements. "Les cours payants constituent un véritable marché informel (...) l'inspection du travail doit intervenir pour la protection morale et physique de nos enfants", a-t-elle dit, dénonçant les conditions dans lesquelles sont donnés ces cours. Elle a noté en outre, que la lutte contre ces cours passe également par l'amélioration des pratiques pédagogiques. La charte de l'éthique "sera signée la dernière semaine de novembre" La charte de l'éthique de l'Education nationale, visant à garantir la stabilité du secteur, sera signée durant la dernière semaine de ce mois de novembre, a annoncé samedi à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit. Lors d'une conférence de presse animée à l'issue d'une journée d'étude consacrée à la violence en milieu scolaire et les cours particuliers, Mme Benghebrit a indiqué que "la signature de la charte de l'éthique du secteur se fera la dernière semaine du mois courant", rappelant que son département avait déjà annoncé que cette signature interviendrait "à partir de la mi-novembre". Elle a expliqué que le ministère de l'Education avait "accordé le temps" aux partenaires sociaux pour apporter leur contribution au document. En réponse à une question relative à la position du Cnapeste, qui a exprimé son refus de signer la charte, Mme Benghebrit a noté que "ce syndicat est libre de se démarquer". "Mais nous sommes un peu atterrés que des syndicats puissent remettre en cause une disposition fondamentale qui est la mise en place d'un consensus entre nous", a-t-elle commenté, ajoutant que cette "charte est le consensus sur la base duquel doit travailler la communauté du secteur de l'Education". Tout en affirmant que deux syndicats ont déjà enrichi le texte, la ministre s'est dit "confiante" quant à la bonne foi de ceux qui veulent signer, ce qui signifie, selon elle, que "nous sommes d'accord pour aller vers une école de la qualité". "Cela nécessite certainement des conditions, et l'une des conditions est la stabilité", a-t-elle soutenu. La charte vise à réunir les conditions de l'instauration d'un climat de confiance entre les différentes composantes et acteurs de la communauté éducative et de ses partenaires. Cette confiance doit résulter du respect par tous, des rôles dévolus à chacun. Elle pourra conduire à l'instauration, dans tout le système éducatif, d'un climat de sérénité et de stabilité indispensable à la mise en oeuvre de nombreuses actions qui doivent être accomplies pour élever le niveau des performances pédagogiques, de la qualité de la gouvernance et du respect de l'éthique et de l'équité. Des mesures "à plusieurs niveaux, d'ordre organisationnel, éducatif et pédagogique vont être prises pour lutter contre ces problématiques", a souligné la ministre, lors d'une conférence de presse à la clôture de la journée d'étude sur les thématiques de la violence en milieu scolaire et les cours particuliers, réitérant l'engagement de son ministère à "aller jusqu'au bout des chantiers ouverts". Mme Benghebrit a annoncé qu'une "première réunion aura lieu mercredi prochain avec les représentants du ministère de l'Intérieur, et ceux de la Direction générale de la Sûreté nationale pour entamer une démarche coordonnée et institutionnalisée afin de dégager des actions concrètes". Elle a également fait savoir que le recrutement de 4.130 superviseurs et 671 conseillers en orientation scolaire et professionnelle, dont le concours aura lieu vers la fin du mois de novembre et le début décembre, ainsi que la révision du règlement intérieur des établissements, sont aussi prévus. Tout en relevant qu'il y a "profusion" de propositions dans ce sens, elle a noté qu'"un comité de suivi a été installé à l'issue de cette journée pour la mise en oeuvre et la formalisation des propositions". Par ailleurs, la ministre de l'Education a estimé qu'"on ne peut parler de lutte contre la violence dans le milieu scolaire, si on ne lutte pas contre les discours qui la légitime". Quant aux cours particuliers, l'autre préoccupation du ministère, Mme Benghebrit a considéré que c'est un phénomène qui se développe et prend des proportions "graves" du moment qu'il concerne même le cycle primaire. Elle a expliqué dans ce cadre, que des mesures à caractère pédagogique ont été, déjà, prises comme la réduction du nombre des épreuves, alors que d'autres à caractère réglementaire vont suivre avec l'implication des autres départements. "Les cours payants constituent un véritable marché informel (...) l'inspection du travail doit intervenir pour la protection morale et physique de nos enfants", a-t-elle dit, dénonçant les conditions dans lesquelles sont donnés ces cours. Elle a noté en outre, que la lutte contre ces cours passe également par l'amélioration des pratiques pédagogiques. La charte de l'éthique "sera signée la dernière semaine de novembre" La charte de l'éthique de l'Education nationale, visant à garantir la stabilité du secteur, sera signée durant la dernière semaine de ce mois de novembre, a annoncé samedi à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit. Lors d'une conférence de presse animée à l'issue d'une journée d'étude consacrée à la violence en milieu scolaire et les cours particuliers, Mme Benghebrit a indiqué que "la signature de la charte de l'éthique du secteur se fera la dernière semaine du mois courant", rappelant que son département avait déjà annoncé que cette signature interviendrait "à partir de la mi-novembre". Elle a expliqué que le ministère de l'Education avait "accordé le temps" aux partenaires sociaux pour apporter leur contribution au document. En réponse à une question relative à la position du Cnapeste, qui a exprimé son refus de signer la charte, Mme Benghebrit a noté que "ce syndicat est libre de se démarquer". "Mais nous sommes un peu atterrés que des syndicats puissent remettre en cause une disposition fondamentale qui est la mise en place d'un consensus entre nous", a-t-elle commenté, ajoutant que cette "charte est le consensus sur la base duquel doit travailler la communauté du secteur de l'Education". Tout en affirmant que deux syndicats ont déjà enrichi le texte, la ministre s'est dit "confiante" quant à la bonne foi de ceux qui veulent signer, ce qui signifie, selon elle, que "nous sommes d'accord pour aller vers une école de la qualité". "Cela nécessite certainement des conditions, et l'une des conditions est la stabilité", a-t-elle soutenu. La charte vise à réunir les conditions de l'instauration d'un climat de confiance entre les différentes composantes et acteurs de la communauté éducative et de ses partenaires. Cette confiance doit résulter du respect par tous, des rôles dévolus à chacun. Elle pourra conduire à l'instauration, dans tout le système éducatif, d'un climat de sérénité et de stabilité indispensable à la mise en oeuvre de nombreuses actions qui doivent être accomplies pour élever le niveau des performances pédagogiques, de la qualité de la gouvernance et du respect de l'éthique et de l'équité.