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Une nouvelle période historique est ouverte
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 12 - 2015

Les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, et l'attentat de janvier 2015, au bureau de Charlie Hebdo à Paris, marquent-ils un tournant important indiquant l'ouverture d'une nouvelle période historique dans la lutte de classe opposant le prolétariat mondial au capital international ? Non assurément !
Ces deux évènements résultent de la lutte de classe qui se déroule au sein même de la bourgeoisie, entre ses différentes fractions nationales des pays capitalistes avancés et les segments nationalistes des pays «émergents», avec comme enjeux les sources de matières premières, et surtout, la plus-value que ces ressources permettront de réaliser. La classe prolétarienne n'a eu aucun rôle à jouer dans ces évènements terroristes petits-bourgeois, pas plus qu'elle n'a eu un rôle à jouer lors des vagues d'attentats «rouges» des années quatre-vingt par des sectes terroristes gauchistes petites-bourgeoises. Le réformisme de Mai 68 Les compromis ouvriers signés à Grenelle suite aux troubles de Mai-68 en France et en Europe, la défaite des Etats-Unis au Vietnam en 1975, la succession de défaites d'abord russe en Afghanistan, puis américaine en Afghanistan, en Irak, et en Syrie, la liquidation des révoltes populaires arabes, en Egypte notamment, et enfin la crise économique systémique de 2008, sont, du point de vue de la lutte de classes antagoniste, infiniment plus significatifs. Dans chacun de ces affrontements, les sections nationales du prolétariat international, même quand elles ont accepté des compromis syndicaux, ou des compromis électoraux bourgeois, ont démontré qu'elles pouvaient combattre leur bourgeoisie et ne pas combattre pour leur bourgeoisie nationaliste chauvine. Au Vietnam, ce sont des paysans qui ont affronté les troupes américaines formées de prolétaires embrigadés contre leur gré et démoralisés, résistantes à leur encadrement en «schlagant» leurs officiers. Il en fut de même des salariés enrégimentés dans l'armée soviétique qui se sont enfuis d'Afghanistan avant d'être massacrés par des paysans du siècle passé. Tout le contraire de ce qui s'était produit au cours de la période coloniale du siècle précédent. Aujourd'hui, les Etats-Unis sont obligés de sous-traiter leurs guerres mortifères à des mercenaires «djihadistes» patentés devant les piètres performances de leurs soldats suréquipés, et surtout découragés, refusant de se sacrifier pour spolier la plus-value des ouvriers de ces pays étrangers. La résistance prolétarienne pessimiste Tout ceci indique que la classe capitaliste ne peut entreprendre une troisième guerre mondiale dans les présentes conditions économiques, politiques, idéologiques, diplomatiques et militaires alarmantes. La résistance prolétarienne à une grande guerre prochaine est certaine. C'est la raison pour laquelle la tactique des sections locales de la bourgeoisie internationale en Ukraine, en Syrie, en Egypte, en Tunisie, en Libye, en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Canada, en Russie, en Chine et aux Etats-Unis consiste à exciter la vindicte populaire, contre les immigrants, contre la menace terroriste patentée, contre la concurrence des prolétaires des pays étrangers, bref, à tenter de stimuler le chauvinisme national et à mobiliser les salariés derrière l'Etat des riches et en faveur de la démocratie bourgeoise éventée – éculée – répudiée par de plus en plus d'ouvriers dans le monde entier. La mission de la gauche prolétarienne est de renforcer ce mépris et d'accréditer ce rejet de l'Etat capitaliste et de ses institutions et certainement pas de les encenser. La résistance est souvent passive, mais elle effraie tout de même la bourgeoisie Certains camarades observent que c'est à grand-peine qu'individuellement les salariés se considèrent comme ouvriers» et ils ne brandissent pas le drapeau rouge, mais ils tendent à résister aux impératifs des sacrifices derrière l'Etat capitaliste. Vont-ils plutôt vers une adhésion large derrière des thèmes idéologiques bourgeois (la lutte contre le terrorisme et la défense de la démocratie par exemple), vers une participation active dans des organisations politiques bourgeoises (particulièrement de gauche ou syndicale), vers un enrôlement derrière l'Etat et la nation ? Et tendent-ils à abandonner la défense de leurs intérêts de classe ? Ou bien vont-ils plutôt vers une défense de leurs intérêts immédiats de classe, vers une indifférence à l'égard des grandes campagnes idéologiques, vers une désaffection des politiques et syndicats bourgeois, un détachement et une méfiance envers l'Etat ?» (2) Et les camarades de conclure que les deux tendances existent, mais que la seconde tendance est dominante et qu'elle détermine le cours des évènements sociaux et politiques contemporains. Pourquoi ? Parce que l'action sociale des hommes est déterminée par leur situation matérielle – économique – et il en va de même pour leurs idées. Et quelles sont les conditions matérielles de survie et de reproduction élargie des travailleurs dans la société impérialiste moderne ? Elles sont catastrophiques et elles se compliquent chaque jour davantage, conséquence de la crise systémique qui s'approfondit. La classe capitaliste sait qu'à l'avenir il n'en sera pas autrement et la classe prolétarienne le comprend aussi. Il n'y a que la go-gauche bourgeoise pour laisser croire que l'arrêt des mesures d'austérité, le quémandage de réformes et la défense des «acquis» sont permises. Si l'on excepte les luttes de résistance sur le front économique pour la défense des conditions de vie et de travail, la résistance de la classe prolétarienne internationale aux politiques réactionnaires et guerrières des oligarques du capital international est pour le moment passive et inconsciente, mais la plus grande crainte de la bourgeoisie est à l'effet de stimuler cette conscience de classe pour qu'elle devienne active, politiquement engagée en faveur du renversement de l'Etat et du mode de production qui le sous-tend. C'est là un signe qu'une nouvelle période historique est ouverte depuis que la période de la Grande Révolution bolchévique d'octobre 1917 s'est fermée. La nouvelle période des révolutions sociales Assurément, l'insurrection sera populaire et spontanée, mais la révolution sera prolétarienne et organisée, car pour nous, la révolution est un processus qui, dès ses premières phases insurrectionnelles populaires, nous demande d'aller de l'avant, car le prolétariat en tant que classe dirigeante ne peut être rassemblé, aguerri, organisé de manière à conquérir le pouvoir d'Etat que dans le combat pour le pouvoir lui-même. Robert Bibeau Directeur de Les7duQuebec.com

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