Le Rassemblement national démocratique (RND) prendra, finalement, part, aux prochaines élections sénatoriales à Tizi Ouzou. Le vice-président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), Ali Zemirli, cadre de la jeunesse et des sports, a annoncé, samedi dernier, sa candidature, la quatrième, après celles du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Haroun, l'actuel P/APW, et du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Hamid Aït Saïd, président de l'Assemblée populaire communale d'Iferhounène, et le Front de libération nationale (FLN), Malik Idjakouane, vice-président de l'APC de Méchtras, tous deux (RCD et FLN, ndlr) désignés, à l'issue des élections primaires. Les élus locaux, invités à s'exprimer, à bulletins secrets, le jour du scrutin, auront à élire un des quatre candidats en lice, sinon cinq, avec la candidature d'un élu local indépendant, Idir Nekache, vice-président à l'APC de Tizi Ouzou, chargé de l'environnement. La bataille pour la succession du sénateur sortant, Mohand Ikharbane, de la circonscription de Tizi Ouzou, élu en 2009, sur la liste du RCD, s'annonce d'ores et déjà rude, pour les quatre formations politiques en lice, principalement, le FFS et le RCD qui s'emploient, respectivement, à décrocher le second siège au Sénat pour le premier cité et, à l'en maintenir pour le second. D'aucuns chez les observateurs s'accordent à dire qu'avec l'entrée en lice du RND et, probablement, du candidat indépendant, Idir Nekache, les deux formations politiques les plus représentées en termes d'élus locaux, le RCD et le FFS avec respectivement 317 et 275 élus, parent amoindris, tout comme, d'ailleurs, le FLN avec ses 170 élus. Tout se jouera suivant les tractations des coulisses, les affinités et le respect de la discipline partisane. Ce sera à qui réussira à convaincre le collège des grands électeurs, au nombre de 1 145, surtout qu'à l'issue des primaires du RCD et du FLN, pour la désignation de leurs candidats respectifs, des tensions internes sont nées. Contrairement aux sénatoriales précédentes, en décembre 2012, au cours desquelles le tête de liste du plus vieux parti de l'opposition, le FFS, élu président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) est propulsé au Sénat, à la faveur de la coalition contractée avec les partis de la coalition, le FLN et le RND, ce rendez-vous électoral s'annonce donc serré pour les quatre formations politiques en lice.