Le directeur général de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), Mourad Zemali, a fait savoir, avant-hier à Mascara, que cette année, le financement sera axé sur quatre secteurs de développement créateurs d'emploi que sont l'agriculture, l'industrie, le bâtiment et travaux publics et les technologies de l'information et de la communication (TIC). Lors d'un entretien accordé à la radio régionale de Mascara en marge de l'installation de la nouvelle directrice de l'antenne Ansej de la wilaya, le premier responsable de l'Agence, M. Zemali, a tenu à rassurer les jeunes désirant créer des micro-entreprises, du soutien permanent de l'Etat à ce dispositif, soulignant que le financement sera axé, cette année, sur quatre secteurs de développement créateurs d'emploi que sont l'agriculture, l'industrie, le bâtiment et travaux publics et les technologies de l'information et de la communication (TIC). Il a également affirmé que l'Ansej continuera à réduire la procédure d'accès au soutien de l'Etat pour la création des micro-entreprises, à alléger le dossier de documents et à recourir à l'électronique en collaboration avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. En effet, l'Ansej a lancé depuis des années l'opération de financement de nouveaux projets sur la base des fonds recouvrés auprès des anciens bénéficiaires dont 4 000 projets en 2015, a indiqué M. Zermali. Selon lui, la direction générale de ce dispositif poursuivra cette dynamique cette année en incitant à un remboursement anticipé des prêts ayant servi à la concrétisation de micro-entreprises pour ne pas utiliser l'enveloppe de 55 milliards DA accordée par le Gouvernement à l'Ansej au titre de la loi de finances de 2016. Pour le premier responsable de l'Ansej, il n'a jamais été question de distribution de «milliards» sous la forme de prêts non remboursables à des jeunes entrepreneurs inexpérimentés. 84% des crédits accordés ont une valeur allant de 3 à 5 millions de DA. Dans le langage des chiffres, depuis sa création, c'est-à-dire en l'espace de 17 ans, l'Ansej a financé 353 000 micro-entreprises dont 10 % seulement ont été dans l'incapacité de rembourser les dus aux banques nécessitant l'intervention du fonds de garantie des crédits. Il a expliqué, à cet effet, que les banques déclarent une micro-entreprise en faillite lorsqu'elle ne peut pas rembourser trois échéances de suite et recourent au fonds de garantie des crédits suivant le contrat signé entre la banque, le bénéficiaire et le fonds. M. Zemali a affirmé, dans ce cadre, qu'aucun jeune bénéficiaire du soutien de l'Ansej n'a été traduit en justice pour faillite, clarifiant que le contrat signé, une fois la micro-entreprise créée, permet la restitution de 70% du crédit auprès du fonds et la valeur restante à travers la vente aux enchères des équipements et du matériel du projet.