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Un genre cinématographique d'envergure politique
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 01 - 2016

Il a acquis une place de choix surtout auprès de la jeunesse qui l'a adoré pour des raisons autres que celle pour lesquelles il a été conçu : mettre en valeur la civilisation des blancs conquérants par rapport à la sauvagerie des Indiens.
Les Indiens se sont trouvés en Amérique du nord et du sud il y a de cela 26 000 et être plus. Les millénaires d'histoires précolombiennes ont façonné le continent. Les Incas, Astiques et mayas ont construit des édifices dont beaucoup ont résisté à tous les phénomènes naturels comme les vents, les secousses, les pluies et neiges éternelles. Les conquérants européens en mal de terres cultivables après la découverte de Christophe Colombe du Nouveau monde se sont d'abord évertués à se partager le vaste territoire encore vierge de toute transformation étrangère. Une civilisation digne des peuples inventifs Avec le recul, tous les pays dominants et colonisateurs ont fini par comprendre que les Indiens ont du génie, vu l'état d'avancement de leurs civilisations dont la plus renommée est celle des Mayas, en raison des vestiges que les conquistadors ont fait l'effort de faire disparaître. Ces derniers se sont livrés à un travail de destruction des plus grands ouvrages comme les temples, les pyramides, esplanades, édifices de toutes sortes, avant de procéder à l'extermination des autochtones et à la reconstruction selon le style européen. Grâce aux archéologues, anthropologues historiens qui ont exploré les sites antiques, le monde a découvert ce qui ont été les Indiens par les pyramides et les hiéroglyphes qui ont échappé à l'effacement des vestiges civilisationnels comparables à ceux de l'Egypte des Pharaons. Au 11ème siècle, avec les inventions et les découvertes des moyens modernes de travail, les gens de l'intelligentsia ont jugé utile d'expliquer au monde pourquoi y a-t-il eu cette occupation des Amériques par les Européens : Espagnols qui se sont taillés le plus gros morceau qu'on appelle aujourd'hui l'Amérique latine, les Portugais qui se sont accaparés du Brésil, des Français et des Anglais en Amérique du nord. Le film western a vu le jour pour la défense de la cause des Blancs : apporter au monde des preuves que si les Indiens ont subi l'extermination, c'est par rapport à leur état primitif de sauvage. Les enfants surtout ont aimé le western pour les luttes contre les autochtones qui se sont battus par des flèches, alors que les européens ont utilisé contre eux les armes à feu. Des prétextes fallacieux pour s'installer à vie Tels ont été ceux avancés par les maîtres du monde. Il n'y a de maître que Dieu Tout Puissant. Les réalisateurs de films se sont sucrés considérablement en donnant à voir au monde ce que les européens ont fait pour mettre en valeur des terres immenses et des territoires restés désertiques pour des raisons liées aux conditions naturelles et à l'histoire, comme l'Arizona. Pour la mise en valeur des terres cultivables extrêmement riches , les Blancs ont mis en esclavage les Noirs d'Afrique qu'on a vendus aux enchères publiques aux propriétaires terriens, sitôt arrivés d'Afrique après leur capture dans la savane africaine. De véritables sociétés de production de films westerns se sont constituées pour entrer dans une compétition à l'échelle américaine voire internationale. C'est à qui mieux faire admettre la civilisation des Blancs et pour cela les réalisateurs ont formé de grands acteurs de la trempe d'Ivan Kleef, Klintsy Swood pour réaliser de longs métrages de la trempe de Le bon, la brute et le truand. Par ces grands films, on a fait faire de grands voyages dans le temps, dans le grand Texas ou ailleurs. On a appris à ces acteurs l'art de tirer sans jamais rater la cible, moyennant des pistolets ou l'art d'utiliser le lasso pour rattraper des bêtes ainsi que l'art de monter à cheval. La réalisation des films est conçue selon des critères bien pensés : faire en sorte que les spectateurs comprennent bien que les acteurs choisis pour des rôles précis ont bien raison de mépriser, de tuer, de massacrer des tribus de ceux pour lesquels on a choisi les noms dévalorisants d'apaches, de peaux rouges circulant eux aussi sur des chevaux sauvages pour lancer des flèches en direction des Blancs, sous prétexte qu'il s'agit là de population indienne qui vit dans la jungle. Le film western a pour but de montrer que les Indiens sont des sauvages contre lesquels il faut lutter et que les blancs sont des civilisations qui cherchent à organiser le monde, à l'humaniser. Réellement, les blancs acteurs des films où on leur donne de belles armes à feu, cherchant à séduire, à justifier leur colonisation alors que ce ne sont que des étrangers venus d'ailleurs pour tirer le maximum de profits des sols travaillés gratuitement par des esclaves noirs. «Les raisons de la colère» de Stenback roman très volumineux donne à voir à l'intérieur de la société des classes qui s'affrontent sans cesse. Le plus fort par le pouvoir de l'argent et des biens de toutes sortes peut tuer le plus faible. Ce qui s'est passé pour les propriétaires terriens quand ils décident de changer de metayers c'est à coup de pistolet parce qu'on était à cette époque dans une société sans lois.

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