La crise syrienne et la confluence des intérêts qui s'affrontent étaient tout à fait prévisibles. En fait, le potentiel de la Syrie comme catalyseur idéal pour un conflit mondial pourrait nous inciter à poser la question suivante : est-ce que les mondialistes vont déclencher une autre guerre mondiale ? Dans ce sens, et pour preuve, il n'y a qu'à se référer à l'histoire douteuse des guerres fabriquées au cours du siècle passé, y compris la nature des opérations sous faux drapeaux et faux paradigmes créées par les mondialistes visant à diviser les nations et les peuples pour les monter les uns contre les autres. Cette stratégie de la guerre fabriquée – avec en parallèle l'effondrement économique, lui aussi fabriqué – a été utilisée maintes et maintes fois par les élites pour générer artificiellement le chaos et ensuite consolider et centraliser le pouvoir tandis que les masses étaient aveuglées par la confusion. Même à l'époque, le problème en Syrie semblait évident vue l'équation suivante : Israël, possédant l'arme nucléaire, qui est démangé par son envie d'attaquer l'Iran. L'Iran engagé dans un pacte de défense avec la Syrie contre Israël. La Syrie avec des bases et des armes de la marine russe sur son sol, alors que les Etats-Unis se déchaînant au Moyen-Orient, empiétant sur les frontières du Pakistan et du Yémen, et globalement bousculant tout le monde sur son passage. Ce que nous avons est une recette mondialiste pour le désastre, utilisant les mêmes ingrédients utilisés lors des dernières grandes guerres. Ainsi, serait-il judicieux de résumer les tendances dans la région, jusqu'où elles pourraient conduire, et comment les mondialistes pourraient exploiter chaque scénario pour forger un faux conflit entre l'Est et l'Ouest. L'ensemble de l'insurrection syrienne avait été provoquée artificiellement par des intérêts liés à l'Otan, en raison de la nature suspecte du Council On Foreign Relations (CFR) et leurs soudaines déclarations publiques en faveur d'Al-Qaïda en Syrie. L'implication américaine dans le financement et la formation de l'organisation, que nous connaissons maintenant comme Daech, a été prouvée. Certains observateurs avertis avaient déjà prédit que les troupes terrestres américaines entreraient en Syrie. Ce qui est arrivé, mais le gouvernement américain soutient que leur rôle et leur nombre sera limité. De son côté, l'Iran avait joint ses forces à celles du gouvernement syrien sous l'égide de leur pacte de défense mutuelle déjà existant. Aujourd'hui, les troupes iraniennes entrent en Syrie en masse pour des opérations de combat. (A suivre)