A propos des attaques de Djakarta, Tony Cartalucci explique dans un article que l'Indonésie avait ces derniers temps resserré ses liens avec la Chine. «Partout où les USA désirent placer leurs troupes, Daesh se manifeste au bon moment et justifie leur démarche. Chaque fois que les Américains ont du mal à convaincre un gouvernement étranger de faire ce qu'ils veulent, Daesh se ramène pour le faire changer d'idée... » En août 2015, un attentat terroriste à Bangkok avait tué une vingtaine de touristes chinois pour punir la politique de la Thaïlande vis-à-vis de la Chine : achat d'armes à Pékin, développement du réseau ferroviaire confié à des entreprises chinoises, refus de Bangkok de se laisser embarquer dans les provocations américaines en mer de Chine méridionale, etc. La position de l'Indonésie et les motivations à l'origine des attaques du 14 janvier sont pratiquement les mêmes que dans le cas de la Thaïlande. Quand il s'agit de frapper la Chine chez elle ou de saboter ses intérêts économiques à l'étranger, on peut être sûr qu'Erdogan collabore étroitement avec ses maîtres américains. Le régime d'Ankara manipule en effet depuis longtemps les terroristes ouigours du Sin-Kiang. Bruxelles - mars 2016 : Le 22 mars, deux attentats terroristes ensanglantent la capitale belge : à l'aéroport de Zaventem (plus de 10 morts) et dans une rame de métro à la station Maelbeek, dans le Quartier Européen (plus de 20 morts). Les jours précédents, les médias nous avaient servi un spectacle de chasse à l'homme dans les rues de Bruxelles, se terminant par la capture d'un prétendu coresponsable des attaques de Paris du 13 novembre 2015. Pour nous prouver que, malgré les apparences, la chose devait être prise au sérieux, les organisateurs de la terreur ont fini par faire intervenir «pour de bon» leurs commandos de tueurs islamistes. La vieille, Thierry Meyssan écrivait dans cet un concernant le suicide européen face à la Turquie : «En abrogeant dans les prochains mois les visas avec la Turquie, les Européens instituent la libre circulation entre les camps d'Al-Qaïda en Turquie et Bruxelles...». Il ne croyait pas si bien dire - même si cette libre circulation a toujours été rendue possible par les services occidentaux, surtout depuis que les faux réfugiés soi-disant syriens sont accueillis à bras ouverts en Europe. Cette nouvelle manifestation de terrorisme d'Etat téléguidé servira, comme les précédentes, à l'instauration, en Europe, de l'Etat policier et de la dictature. Cette fois, comme l'a annoncé le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, il s'agit de généraliser au niveau européen l'interdiction «du Darknet et des messages chiffrés», c'est-à-dire des derniers remparts protégeant encore un peu la vie privée des citoyens. (Suite et fin)