L'Airbus A 320 d'Egyptair reliant Alexandrie-Le Caire (Egypte) sur le vol MS 181 qui a été détourné hier sur l'aéroport de Larmaca (Chypre) a connu finalement un dénouement heureux. Même si cet incident s'est achevé sans effusion de sang, il constitue tout de même un sérieux avertissement à l'ensemble des pays en matière de la sécurité dans les moyens de transports, notamment aériens. Selon des sources signes de foi, l'auteur du détournement d'avion aurait demandé à l'équipage de se diriger à Ankara (Turquie). Cette exigence n'ayant pas été exécutée, le pilote aurait fait savoir au pirate qu'il n'y avait pas d'assez de kérosène suffisant pour un tel trajet. Ce sont pour ces raisons qu'il a été décidé de se poser sur le tarmac de Larmaca (Chypre) afin de s'approvisionnent en carburant. Quelques minutes seulement après que l'avion a atterri l'aéroport de Larmaca, des négociations ont été entamées avec le pirate de l'air. Le preneur d'otage à bord de l'appareil aurait indiqué à l'équipage détenir une ceinture d'explosifs, menaçant de faire exploser l'avion au cas où on ne répondrait pas à ses revendications. Alors que tout le monde croyait à des revendications politiques, le pirate a demandé de rencontrer son ex-épouse, une Chypriote avec qui il avait quatre enfants avant de se séparer. Toujours et selon les autorités chypriotes, le pirate dont l'âge avoisine les 50 ans aurait fait savoir qu'il a également l'attention de demander l'asile politique. L'identité du preneur d'otage a été relevée, il s'agit d'un ressortissant égyptien qui répond au nom de Seïf Eddine Mostapha. L'avion avait à son bord 56 passagers (dont plusieurs étrangers) 7 membres d'équipage et 1 agent de sécurité. Les dernières informations ont indiqué que le pirate a réussi à rencontrer son ex-épouse mais rien n'a filtré à ce sujet. Après avoir libéré l'ensemble des passagers, le preneur d'otage a décidé à se rendre aux services de sécurité chypriotes. Aucune victime n'est à déplorer. En somme, même si ce détournement d'avion n'a pas de relation avec le terrorisme, il explique tout de même, la fragilité de la sécurité dans les aéroports. Il convient alors aux services de sécurité dans les différents pays du monde de revoir leurs copies en matière de la sûreté des moyens de transports surtout aérien.