«Depuis la création de l'Agence nationale du soutien à l'emploi des jeunes, jusqu'à la fin de l'année 2015, plus de 355 718 micros-entreprises ont été financées dans le cadre de ce dispositif, ce qui a généré près de 860 000 postes d'emplois», a annoncé, hier, le directeur général de l'Ansej, Mourad Zemali, à Alger. Lors d'une conférence-débats sous le thème «Contribution de l'Ansej dans l'encouragement de l'esprit de l'entrepreneuriat chez les jeunes», animée, au forum Echaâb, le premier responsable a expliqué que sur ces 360 000 micro-entreprises, seulement 10% n'ont pas réussi, rappelant que le taux de succès est de 65%. Par la même occasion, le conférencier a donné les statistiques concernant les activités de l'Ansej, il a, en premier, informé qu' «en 2014, l'Ansej a financé 40 856 micro-entreprises. En 2015, nous en avons financé 23 676. En janvier 2016, nous avons financé 1 782 projets contre 1 039 à la même période de 2015». «C'est vrai qu'il a eu une différence entre 2014 et 2015, mais si on compare par secteur, on a enregistré des hausses pour certaines activités. «35 965 micro-entreprises ont été financées dans le domaine de l'agriculture, pour ce qui est de l'industrie et la maintenance, il est passé de 16% en 2014 à 21% en 2015». L'interlocuteur a tenu à rappeler qu'en 2014 nous avons financé 2 000 micro-entreprises par produit de recouvrement, et sans la sollicitation du Trésor public. En 2015, le chiffre est arrivé jusqu'à 4 000. «Depuis la création de l'Ansej, tous les projets qui ont été financés, ont coûté 3 milliards de dollars au Trésor public», a-t-il précisé. Le DG de l'Ansej a indiqué que durant l'année 2016, l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) va financer 60 000 nouveaux projets, pour lesquels les crédits ont déjà été libérés. 292 milliards de DA ont été mobilisés, à ce jour, par l'Etat pour accompagner le dispositif. «L'Ansej enregistre une moyenne de 91 projets de création d'entreprises par jour, financés, dans l'ensemble, au bénéfice d'investisseurs ayant moins de 35 ans d'âge», détaillant que «Parmi les candidats à l'entrepreunariat, les femmes, constituent seulement 11% des effectifs en raison, avance l'intervenant, «de leur crainte à prendre des risques».Le nombre des projets déposés au niveau du fond de garantie est de 10%, a-t-il conclu.