Pour construire une société juste et libre où le citoyen ne sera nullement orphelin de la conscience pour pouvoir jeter un regard lucide sur les événements et les hommes, en vue de discerner ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est juste de ce qui est injuste, afin de séparer le bon grain de l'ivraie. Homme intègre au-dessus de tout soupçon, doué d'une rectitude exemplaire, son imperméabilité à la corruption lui donnait une importance capitale au sein de l'équipe présidentielle et de ce fait il était tout désigné comme cible privilégiée à faire tomber avec une brutalité démesurée afin de déstabiliser le pouvoir présidentiel. Les commanditaires des faux rapports d'informations et autres dossiers inventés de toutes pièces ont fait perdre à l'Algérie sa matière grise. Il suffit d'un simple rapport pour jeter un homme dans l'enfer carcéral, sans aucune possibilité d'instruire une vérification contradictoire, comme s'il porte le sceau d'un texte divin indiscutable, alors qu'il n'est qu'une œuvre humaine qui n'a rien de Coranique. Ce sont là des agissements néfastes qui n'augurent à rien de bon pour l'avenir de la Nation. Ainsi, l'Algérie a perdu plus d'un million de cadres de haute compétence à cause de l'injustice. Des machinations diaboliques ont laminé de grandes potentialités humaines. Des cadres meneurs d'hommes acculés à l'exil forcé ou condamnés au désœuvrement perpétuel qui survivent au calvaire ainsi que celui de leurs familles, entourage et amis. La réhabilitation des cadres victimes de l'exclusion et de la marginalisation ou mis injustement en prison est une priorité impérative et nécessite la prise en charge des droits d'indemnisations en termes de dommages et intérêts. Aujourd'hui, plus que jamais, notre pays a certainement besoin des compétences de tous ses enfants. Dans le même ordre d'idées l'Etat civil à pour acte de naissance le retour du capital confiance à titre de condition sine qua non. En Algérie, la liberté d'expression est consacrée par la constitution et le débat contradictoire est une preuve de maturité des idées plurielles. Le droit d'informer n'autorise en aucun point la presse de se substituer à la justice en passant outre les commandements de l'éthique et de la déontologie du métier. Il est catégoriquement impératif de distinguer l'information claire, précise et fiable et de s'éloigner des commentaires abusifs, des diffamations et des écarts de langage qui sont des jeux obscurs de la politique politicienne, car l'investigation journalistique passe inévitablement par la recherche des preuves tangibles. Il faut dire que certains médias s'acharnent à salir ce qui est encore propre dans la classe politique et l'élite des cadres et causent un grand tort à la crédibilité du pays. La presse de notre pays aura certainement le grand mérite de nous faire découvrir les non-dits, en rétablissant la vérité réelle, en rappelant les états de services rendus à la Nation par notre élite et de bannir à jamais de ses tribunes ce qui peut être préjudiciable à la réputation de l'homme et blessant l'intégrité du serviteur de l'Etat. En ces derniers jours, l'opinion publique nationale a finalement découvert le vrai visage de la personnalité de Monsieur Chakib Khelil et la véritable pensée de l'Homme d'Etat. Ce citoyen a servi son pays pendant la guerre de Libération nationale, à l'indépendance il fut dirigeant de la Sonatrach, conseiller pour les questions énergétiques sous l'ère du défunt Président Houari Boumediene, expert émérite de la Banque mondiale, conseiller puis ministre de l'Energie et des Mines sous l'autorité du Président Abdelaziz Bouteflika et éminent Président de l'Opep. Et, après avoir subi l'injustice, l'anathème et l'exil forcé, à son retour au pays, il refuse catégoriquement d'accuser, sans aucune preuve solide, ceux qui l'avaient malmené et n'a cité aucun nom de personne physique ou morale. Il affirme qu'il n'est nullement animé par des velléités de vengeance après ses déboires politico-judiciaires. Et confirme, avec insistance, que son souci majeur est de tourner la page et de regarder l'avenir, qu'il est, encore et toujours, disponible pour mettre ses compétences au service de son pays. Une Bonne leçon de responsabilité politique. En l'actuelle crise profonde du pétrole qui frappe l'économie nationale, il est l'homme qu'il faut, grâce à ses compétences, son capital expérience et ses réseaux relationnels à travers le monde. Au chapitre des zaouias, ces entités apolitiques ont pour charge d'enseigner les sciences de la religion et les principes du culte musulman ainsi que d'entreprendre des actions dédiées à la solidarité, le partage et la réconciliation. Les Cheikhs des zaouias sont les anges gardiens des lieux de préservation et de sauvegarde de notre patrimoine cultuel et culturel. Ils s'appliquent à la pratique de l'enseignement du Saint Coran, Sourate AL IMRAN, Verset 110 : » Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable et interdisez le blâmable et croyez en Allah...» Les zaouias sont ouvertes à tous, sans distinction, ni discrimination, plus particulièrement ceux qui ont encouru la colère et non des égarés. Le musulman n'ignore pas le commandement de Dieu dans le Coran, Sourate AL HOUJOURATE, Verset 6 »O vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair, de crainte que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait». L'idée de répondre à l'invitation honorable du Cheikh de la zaouia de Sidi M'Hamed Ben Merzoug à Bennahar dans la Wilaya de Djelfa ou faire une tournée dans les zaouias du pays n'a rien à voir avec la politique. L'honorable visiteur dément l'usage de tremplin, en prélude à un nouveau destin politique. A ceux qui doutent des bonnes intentions Le Saint Coran dicte dans la Sourate AL BAQARA, Verset 111»...donnez votre preuve, si vous êtes véridique.» La vérité commence là où s'arrête le mensonge. Il est tout à fait clair que les hommes intègres dérangent absolument les corrompus, les corrupteurs et autres acteurs bloquants qui sont naturellement opposés au processus de paix et de développement. Le mal de l'Algérie réside dans l'injustice faite aux hommes intègres. Nos hommes d'Etat et nos cadres ont tous droit au respect, au moins pour les efforts accomplis et les sacrifices consentis, et ce, en signe de reconnaissance de la Nation et de gratitude des citoyens. Dans ce cadre, le citoyen averti doit être radicalement opposé au travestissement de la vérité réelle et à la pollution des esprits et du climat politique et s'engage à élever le niveau du débat en vue d'éviter le rabâchage. Et, conduire la bonne gouvernance dans le sens positif de l'histoire implique la volonté de rendre à la justice son indépendance afin d'opérer la levée de l'injustice sur les hommes intègres, de rompre les interférences influentes sur la liberté de la presse, d'accorder le mérite politique aux militants pour enfin redonner confiance aux citoyens en leurs gouvernants et ainsi l'avenir de l'Algérie sera radieux. Et, maintenant, la parole est au Président Bouteflika en sa citation « L'histoire est l'alliée des justes. Le rythme des Nations est celui de la sédimentation, il est historique. Parce qu'elle est juste, l'histoire est notre alliée». (Suite et fin )