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Une ville délaissée par les hautes instances
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 05 - 2016

Les habitants de la ville des Coquelicots se plaignent du manque cruel des infrastructures culturelles, sportives, économiques, commerciales, une ville qui ne voit rien venir, les habitants se plaignent des contrariétés qu'ils endurent chaque jour.
Leur calvaire commence dès l'entrée de l'agglomération en empruntant l'axe routier en piètre état. Il y a lieu de signaler le danger que représentent les routes à cause de la détérioration de son bitumage, la situation est guère reluisante au centre ville qui actuellement est devenu un véritable chantier à ciel ouvert puisque des travaux de changement de rigole et de bétonnage des trottoirs poussent les gens à emprunter la voie réservée aux véhicules, créant un grand danger.
Malheureusement et malgré toutes ses capacités et toute son histoire, la commune de Bordj-Ménaiel semble être à la traîne. Lorsque des villes progressent, Bordj-Ménaiel recule : c'est grave. La commune de Bordj-Menaiel, chef-lieu de daïra et de commune, dans la wilaya de Boumerdès n'est pas près de sortir la tête de l'eau. Les manques sont nombreux à travers tout le territoire de la municipalité. La route du développement est toujours grippée et le cadre de vie de la population n'a pas évolué d'un iota et c'est pour cela que des dizaines de citoyens du chef- lieu ont crié leurs ras-le-bol car ils se disent excédés par les manques innombrables et persistants, pour se faire entendre, et dans l'optique de faire réagir les autorités locales. Ils ont procédé à des actions simultanées de protestation et dans un climat pacifique. Les revendications exprimées sont nombreuses, ils les ont étalées devant le nouveau chef de daïra nouvellement installé et en présence des services de sécurité ou les citoyens sont unanimes à dénoncer l'Etat d'abandon qu'ils ressentent.
Les habitants du chef lieu de daïra et de commune se disent plus qu'irrités et se sont eux d'ailleurs avec l'aide des commerçants qui avaient acceptés de fermer leurs rideaux en signe de solidarité pour dénoncer l'anarchie totale dans laquelle s'est enlisée leur commune. Leurs principales revendications est la viabilisation, le bitumage du chef- lieu communal, l'anarchie et la saturation de la circulation qui sont toujours d'actualité, les routes fermées, pourtant au début des mesures ont été prises pour remettre de l'ordre dans la ville, chose que nous avons signalée sur ces mêmes colonnes, mais après quelques mois, c'est malheureusement le retour à la case départ.
Le squat des trottoirs est revenu au galop, l'insalubrité qui caractérise toutes les ruelles de la ville et les alentours, c'est-à-dire qu'aucune évolution n'est à signaler, au grand dam des habitants et des usagers. Ils se disent outrés par la dégradation de la route qui mène vers l'hôpital, des routes au niveau du château d'eau auxquelles on a enlevé le goudron et dont l'entreprise chargée du projet ne s'est plus manifestée. Ils estiment que les lenteurs dans l'exécution des travaux leur causent d'énormes préjudices.
Les citoyens de la ville de Bordj-Menaiel ne savent plus à quel saint se vouer concernant l'EPH de ladite localité qui ne répond plus aux besoins et aux attentes des malades car, selon les manifestant, il y a urgence dans le secteur sanitaire qui laisse à désirer et ce qui se passe à l'EPH est inadmissible et intolérable étant donné que les malades sont ballottés de service en service. Avec un accueil froid qui n'honore en aucun cas la médecine et la santé en générale, des comportements indignes, irrespectueux qui se produisent en toute impunité dans l'irrespect de la dignité humaine.
De quel droit se permet-on de manquer de respect aux malades ? A quoi sert un hôpital si ce n'est pour avoir des soins et d'être bien pris en charge ? Pourquoi les malades hospitalisés sont-ils contraints de faire des analyses en dehors de l'enceinte sanitaire ? Pourquoi le scanner et la radiographie sont utilisés pour des personnes bien placées ? Pourquoi cette politique des deux poids deux mesures.
C'est pitoyable cette manière de faire car ce genre de comportement est indigne dans le milieu sanitaire de la ville de Bordj-Menaiel et dire que l'hôpital peut se targuer de posséder les meilleurs chirurgiens qui puissent exister, d'excellents médecins généralistes, de meilleurs spécialistes mais là ou le bât blesse, c'est la mauvaise organisation et une gestion des plus déplorables, de l'avis des manifestants qui sont venus raconter leurs déboires.
Aussi, les nombreuses stations de fourgons et de taxis ne répondent plus aux besoins de la population, le plan de circulation n'est pas appliqué, plutôt n'a jamais existé. D'autres revendications secondaires figurent sur la plate forme de revendication des citoyens telles que les contrôles des prix qui sont devenus abusifs sans oublier les commerçants qui pensent être lésés vis-à-vis des impôts.
Sans oublier les factures d'eau et d'électricité qui ont augmenté énormément, ajoutant à cela l'augmentation de la taxe foncière, l'augmentation des vignettes automobiles ( n'a-t-on pas dit que l'argent des vignettes servait à réparer les routes). Beaucoup de choses sont à revoir car c'est le citoyen qui paie la facture.


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