Le sort des chaînes de télévision privées en Algérie sera déterminé par l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav), a indiqué hier, dimanche à Alger, le ministre de la Communication, Hamid Grine. «Le sort des chaînes de télévision privées sera déterminé par l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, qui sera installée prochainement et travaillera en toute sagesse», a indiqué M. Grine. Le ministre intervenait au cours d'une journée de formation, autour de «la révolution numérique en question, ce que nous apprennent cinquante ans d'informatisation sociale», animée par le professeur émérite à l'université de Bordeaux (France), André Vitalis. Il ajouté, dans ce cadre, que le cahier des charges relatif à ces chaînes avait été proposé au Conseil des ministres qui l'avait adopté. S'agissant des contenus des chaînes de télévision, M. Grine a relevé que le ministère était doté d'une cellule de veille informationnelle qui suit continuellement les programmes, notamment ceux du Ramadhan ou ceux destinés aux enfants. Interrogé sur l'ouverture aux radios privées, il a indiqué que dans le cahier des charges, «il s'agit de tout l'audiovisuel et il prévoit les appels d'offres concernant les radios». «Pour les radios, c'est autre chose, je ne sais pas quand, mais c'est une décision gouvernementale qui fixera l'heure d'ouverture», a-t-il assuré. Questionné sur la presse électronique, M. Grine a estimé qu'à part un ou deux journaux électroniques, les autres sont semblables aux réseaux sociaux, car «ils ne vérifient pas et ne filtrent pas l'information», ajoutant qu'il y avait «aucun contrôle» exercé sur ces derniers. «Il faut qu'ils aient le sens de la responsabilité en sachant que l'information pourrait être nuisible», a-t-il dit. Réagissant sur une prétendue coupure d'internet durant l'examen du baccalauréat, le ministre a assuré qu'«il n' y avait pas de coupure d'internet, contrairement à ce qui a été dit, mais peut-être une diminution du débit».