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Le tourisme, un secteur délaissé
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 08 - 2016

L'évolution du secteur du tourisme dans la wilaya de Mascara obéit à des actions d'envergure susceptibles de charmer les curistes et les touristes à la condition que les responsables chichement rémunérées veulent mettre la main à la pâte.
Les sites historiques ne manquent pas dans la région, mais l'état du désintéressement absolu où ils s'échangent à l'heure où nous mettons sous presse ne peut encourager de telles initiatives, ou paraît-il, les responsables ont d'autres chats à fouetter. Dans ce volet, il paraît que des lignes visent à retoucher les erreurs commises par un passée récent sont en voie de concrétisation, et ce, en dépit de certains blocages et autres bricolages enregistrés dans ce secteur où la volonté et le fonds manque le plus pour mettre fin à ces potentialités sous exploitées. Dans le même ordre d'idées, la Direction du tourisme de la wilaya de Mascara, qui ne communique pas avec une certaine presse, et ce, à tous les niveaux, a, paraît-il, fait des offres par le canal d'une énumération faisant découler les différents opérations susceptibles d'être concrétisées dans le cadre des différents programmes national, sectoriel ou sur fonds de wilaya, nonobstant ne sont maintenues que celles qui revêtent un cachet distinctif ou sous le poinçon de l'impératif. Les potentialités touristiques existent dans la région de Béni-Chougrane mais sont sous-exploitées, car, peu ou prou, ce secteur était relégué au second plan. Des projets rejetés à tous les niveaux où le peu d'impact que la réalisation de ces projets aura sur la région, et dont les plus informés se sont rétractés pour voir dans d'autres wilayas pour un investissement plus sûr. A cet effet, les plus avertis formulent la nécessité d'un maximum de projets pour ne profiter finalement que d'un minimum d'opérations. Pourtant le secteur du tourisme est générateur d'emplois et de source de revenus non négligeables pour peu que les concours nécessaires soient cohérents via des responsables ayant pouvoir de décision. Revenons aux choses sérieuses, revenons à Casanova hier Mascara aujourd'hui, la capitale de l'Emir Abdelkader peut s'enorgueillir de disposer de la ville thermale de Sidi Bouhanifia ou Aquae Sirenses ' qui illustre le tourisme de masse par excellence, par un nombre impressionnant de visiteurs et curistes, qui y séjournent annuellement. En effet, avec des hôtels et particulièrement ses eaux thermales, Sidi -Bouhanifia demeure la ville des eaux qui abrite la plus grande affluence de visiteurs, où une grande totalité fiduciaire circule à l'intérieur de la daïra. Ces dépenses sont effectuées par l'hébergement, la restauration, les soins, les cures, les excursions et divers autres commerces, à la grande satisfaction de la population ciblée, qui tire sa part de ce business, directement ou indirectement. On évoquera dans ce passage, que le chef-lieu de la daïra de Sidi-Bouhanifia ne recèle sur son territoire aucune banque, sauf d'une petite poste qui ne peut contenir tous cette masse, qui d'ailleurs sont obligés de s'orienter vers le chef-lieu de la wilaya ou carrément à Sidi-Bel-Abbès pour retirer l'argent. Avec ses 52 hôtels totalisant 1 205 chambres pour 2 382 lits, la ville des eaux dispose de l'essentiel du potentiel en infrastructures touristiques de la wilaya de Mascara, à l'exception du chef-lieu qui accuse un déficit important en infrastructures hôtelières. Les hôtels en question sont pour la plupart dans un piteux état ou le minium d'hygiène reste à désirer où des cafards, rats et autres bestioles rampantes sont légion au niveau de cette ville des eaux, qui, soulignons-le, a perdu beaucoup de ses étoiles, et ce, à partir des années 92 ou des hôteliers ont carrément retournés la veste pour des considérations financières pour en faire des motels ou plutôt des dortoirs de passe pour des filles de joie. Au niveau du chef-lieu de la wilaya, les trois hôtels ou plutôt motels actuellement en activité laissent à désirer et dont le plateau de la restauration est indéniablement absent, ce qui s'apparente à des hôtels-dortoirs, où le service minimum pour satisfaire les clients demeurent dépouillées de sa véritable notion du savoir-faire dans le tourisme de chez nous, où beaucoup, reste à faire dans ce domaine vouée aux échecs via des mentalités rigides qui coincent les bonnes initiatives des uns et des autres. Incompréhensibles, car les préoccupations sont la, aussi où l'environnement dans la daïra de Sidi-Bouhanifia n'est plus révérée par des hôteliers irrespectueux des lois de la République, quand on nous fera savoir, d'ailleurs, ce qui est visible à l' œil nu où ces derniers épandent les eaux usées provenant de leurs hôtels directement dans l'Oued-Bouhanifia. Ce qui a créé en sorte des odeurs nauséabondes le long du oued, et spécialement sous le pont de la ville des eaux où les curistes et autres touristes sont enclins de se boucher le nez pour pas inhaler des émanations qui perdurent durant toute l'annee,sans que les responsables au niveau local y compris par ceux concernées par l'environnement ne font convenablement leur travail ;afin de sensibiliser les récalcitrants pour de réprimer après, ces actes condamnables. Dans un autre contexte, il y a lieu de mentionner, que la ville des eaux manque considérablement de toilettes publiques pour les deux sexes, et on est sidéré de voir des espaces d'urinoirs à ciel ouvert, qui se développent au vu et su des responsables concernés par ce problème de salubrité publique. Des vaches qui vadrouillent sur le lit d'oued de Sidi-Bouhanifia donne à réfléchir sur les discours des officiels dans le volet du tourisme qui demeure victime des «ses responsables». La saleté qui se propage comme une traînée de poudre à travers l'oued Bouhanifia, et ce, dans les deux sens, a dénaturé ce sceau de la villégiature, pareillement l'indifférence des uns et des autres, a vu la ville obstruée dans des histoires de dépotoir à ciel ouvert, indigne des villes touristiques qui se respectent. A l'heure actuelle, les opportunités d'investissement en matière d'hôtellerie de différents standings et de différentes catégories demeurent le parent pauvre du tourisme dans la wilaya de Mascara. En outre, d'autres potentialités permettent le développement, à l'exemple du site archéologique Romain communément appelée Alamiliaria, sise dans la daïra de Benian au lieu dit Merdja, distant environ une quarantaine de kilomètres du chef-lieu, ou une série de caveaux funéraires ont été fouillées où la tombe d'un ancien cavalier aurait été découvert par un certain Rouzier, instituteur à Tizi-Ouzou durant l'époque coloniale. Actuellement, le site se trouve dans un état d'abandon où la main de l'homme et la nature ont fait les reste de cette amnésie qui en dit long. Le site préhistorique de l'homme de Palikao sise dans la daïra de Tighennif, ainsi que les édifices et les emplacements qui dessinent l'état moderne de l'émir Abdelkader, sont des occasions qui sont très mal exploitées afin des les enseigner dans le cadre du tourisme pédagogique et instructif à l'endroit des étudiants, chercheurs et sommités avérés. Malheureusement, entre le discours et la réalité beaucoup reste à faire où la rupture a longtemps terni l'image de marque de notre pays qui pourtant est le plus magnifique que l'on ne pense.

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