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Des fêtes de mariage qui tournent au drame
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 08 - 2016

Le gouvernement se doit d'intervenir pour mettre fin aux mariages célébrés avec anarchie où tous les excès sont permis au vu et su de tout le monde, même en plein milieu d'un barrage des services de sécurité, provoquant des drames comme celui de Tiaret qui a coûté la vie à cinq personnes.
Il faut mettre fin à cette situation qui cause des dégâts monstres que ce soit sur les routes ou dans les villes ou des feux d'artifice anarchiques, des tirs à armes à feu, des zigzags de motos et de voitures, des cortèges insouciants, indignes de nos mœurs et de nos coutumes, il faudrait que cela cesse. Ces dernières années, les fêtes de mariage dans notre pays de manière générale se font de plus en plus bruyamment et même anarchiquement, les bruits et la nuisance accompagnent malheureusement les évènements qui atteignent leur summum durant la saison estivale, c'est grave et même trop grave ce qui se passe actuellement lors des fêtes de mariages ou autres événements car voir des filles, des jeunes filles, des femmes, des jeunes s'asseoir sur les bords des portières et hurler à haute voix avec beaucoup de boucan et vacarme à telle enseigne que cela provoque des remous surtout entre voisins et même souvents des bagarres générales.
Mais dans tout cela, c'est plutôt les cortèges nuptiaux qui donnent du souci étant donné que les fêtards zélés se permettent toutes les maladresses et les entorses au code de la route mais aussi au civisme. En plus des klaxons stridents et de la musique avec grands décibels, certains d'entre eux ne se gênent pas de slalomer le plus normalement du monde en plein route, d'autres par contre marquent des haltes souvent longues pour danser sous les airs des tambourinaires, et ce, en pleine chaussée en provoquant des embouteillages et des bouchons souvent monstres et interminables n'en évoquant pas les excès de vitesse et les courses-poursuites des fêtards comme pour galvaniser l'ambiance et faire les intéressants auprès des jeunes filles.
Les feux d'artifice et les pétards sont devenus monnaie courante dans les fêtes de mariage à une époque où nous parlons de crise économique «takachouf». Sur les lieux de la fête, que ce soit dans les salles des fêtes ou dans les habitations, les organisateurs de mariage remettent ça en laissant libre cours à une musique bruyante qui perce les tampons, souvent pour de très longues heures et même au-delà des 2 h du matin.
Les disc-jockeys, une mode qui est apparue ces dernières années, mettent à fond les baffles des chansons comportant souvent des paroles blessant la pudeur. Franchement, les fracas de pétards qui donnent plutôt une ambiance d'un front de guerre lesquels font sursauter les âmes sensibles et choquent les petits enfants et les malades ! Les crépitements tonitruants des feux d'artifice payés à somme colossale, 1.000 DA à 10. 000, de l'argent jeté par les fenêtres. Les feux d'artifice sont devenus presque un rituel, des pétards dont la déflagration se fait entendre à des kilomètres à la ronde.
Le pire est que personne ne respecte personne, certains en profitent pour venir boire des canettes de bière et même du vin. L'Etat doit intervenir pour mettre fin à ce holà et verbaliser tout contrevenant qui ne respecte pas le code de la route, d'interdire tout individu qui prend place sur le toit d'un véhicule, d'interdire les pétards lors des fêtes, le retrait du permis pour tout chauffeur qui slalome dans un cortège.
L'Etat doit être présent dans tout évènement qui peut causer du mal à la quiétude des citoyens. Nos fêtes ne sont plus celle d'autrefois, elles ont bien changé, et c'est grave......


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