Accusé d'avoir offensé le prophète Mohammed,(QSSSL), un citoyen algérien qui serait de confession chrétienne a été condamné à 5 années de prison ferme et une amende de 100 000 dinars. Amnesty Internationale a réagi à cet état de fait, réclamant aux autorités algériennes, la libération immédiate du mis en cause. Slimane Bouhafs, originaire de Sétif, est accusé pour offense aux préceptes de l'islam sur sa page Facebook. Selon des sources dignes de foi, des éléments de la gendarmerie ont interpellé le jeune homme au niveau de son domicile le 31 juillet dernier. Le domicile de M. Bouhafs aurait été perquisitionné avant qu'il ne soit présenté par devant le parquet après les procédures habituelles. Placé en détention provisoire, il fut condamné le 7 août dernier à cinq ans de prison et une amende de 100 000 dinars et ce en vertu de l'article 144 bis 2 du code pénal. Condamné en première audience, le mis en cause a fait appel et sera jugé le 30 août prochain. L'Algérie qui a réformé sa Constitution aurait dû abroger l'article 2 qui stipule que l'islam est la religion de l'Etat. Sinon, les Algériens ayant une confession autre que l'islam seront considérés comme des citoyens d'une deuxième catégorie. Certains croyants trouvent que les religions devraient être protégées et que les impies soient punis. Cette catégorie doit savoir qu'il n'existe pas un être plus fort pour le faire que celui qui a créé ces cultes, à savoir le Bon Dieu. Donc, afin que les citoyens soit égaux, l'Etat ne devrait pas avoir de religion, il sera laissé à chaque être humain, la liberté de choisir le culte qu'il veut ou de rester sans confession.