Apparemment, certaines pannes d'idées induisent bien des gens à chercher des poux sur la tête d'un chauve. La dernière sortie de cette caste «conservatrice» a été motivée par l'erreur relevée dans une page du manuel de géographie de première année moyenne. Les détracteurs de la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit ne pouvaient espérer mieux que cette nouvelle tartine beurrée prête à dégustation. Et pourtant, le ministère de l'Education a publié un communiqué expliquant clairement la source de l'erreur en question et les premières mesures prises afin d'y remédier. Le ministère a précisé que l'erreur était du ressort de l'éditeur et que la page ayant soulevé ce tollé allait être remplacée par une autre comportant des informations exactes. Cela dit, les détracteurs de la ministre de l'Education, qui n'en sont pas à leur première sortie, ont encore une fois enflammé la galerie, d'où ce énième brouillamini sur les différents réseaux sociaux qui, en fait, n'a rien d'exceptionnel puisque la première responsable du secteur de l'éducation s'y est habituée depuis son installation et le lancement de ses réformes. Pour cela, il suffit de rappeler quelques faits : en juin 2015, Nouria Benghebrit avait été ciblée par ces mêmes forces rétrogrades suite à l'erreur qui s'est glissée dans un sujet d'examen du bac. Dans ce sens, rappelons également que dès son installation, la ministre de l'Education avait fait trembler le camp des conservateurs, puisqu'elle n'a pas caché sa détermination de revoir le contenu des programmes scolaires. Des propos corroborés par le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui avait déclaré en juin dernier que «derrière l'acharnement contre la ministre de l'Education nationale se cache les conservateurs qui ne supportent pas les changements et les réformes opérés par cette dernière pour améliorer le système éducatif». En fait, nous assistons à une énième tempête dans un verre d'eau.