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L'éternel bricolage ?
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 09 - 2016

Il faut croire que la Coupe d'Afrique des nations 2017 se joue déjà dans les rédactions sportives. Et même sur les toiles où de nombreux internautes estiment, aussi que la CAN-2017, prévue du 14 janvier au 5 février 2016, devrait être délocalisée en raison du climat politique tendu au Gabon.
Les fans de football africain, surtout ceux d'Afrique du Nord, s'enflamment. Quelques jours seulement après la fin des éliminatoires, nombre d'entre eux réclament en effet une Coupe d'Afrique organisée ailleurs qu'au Gabon. La situation politique qui reste tendue dans ce pays après la réélection du président Ali Bango 57 ans, officiellement réinvesti ce 27 septembre pour un second septennat à la tête du Gabon, pousse les journalistes à évoquer un déménagement de la CAN-2017 vers un pays maghrébin, en l'occurrence le Maroc. Ça grince du côté de la CAF Hayatou ferait-il face à une seconde bataille semblable, ou presque, à celle engagée avec le Maroc lors de son refus d'accueillir la CAN-2015. Les internautes auxquels se mélangent experts et professionnels, s'interrogent : «Bizarrement je me demande toujours où vous allez jouer la CAN-2017, lâche avec ironie un internaute sur Facebook. Au Gabon ? Avec quel public ?» «Si les affrontements continuent, la CAF sera dans l'obligation de penser à un plan B, estime, sur Twitter, un étudiant marocain en relations internationales. La stabilité est une condition majeure». Que ferait la CAF ? Que ferait, avec ces conditions, l'équipe de Hayatou, elle, qui entretient d'excellentes relations avec les autorités gabonaises ?» «Le Maroc aurait-il seulement envie d'être l'hôte de la CAN-2017 ? La Coupe d'Afrique représenterait-elle un réel enjeu pour le Royaume chérifien, habitué à organiser des compétitions majeures ? D'autant que le plus grand événement sportif d'Afrique rapporte généralement assez peu de recettes touristiques et marketing au pays organisateur», s'interrogent les professionnels. La CAN génère surtout de juteux revenus liés à la retransmission télévisée des matchs. Il y a des traces qui ne s'effacent pas et qui mettraient dans de mauvaises situations les membres de Hayatou. A commencer par les droits commercialisés par la société «sportive» contre un contrat d'un milliard de dollars signé avec la CAF en 2015. L'on se rappelle que la réunion du 3 novembre de la Confédération africaine de football, qui avait confirmé la décision d'organiser la compétition aux dates initialement prévues (du 17 janvier au 8 février), a décidé de retirer le droit d'organiser la prochaine CAN au Maroc ainsi que d'exclure l'équipe nationale marocaine de la compétition. Dans un communiqué de presse, on pouvait lire : «La Commission d'organisation de la Coupe d'Afrique des nations Orange appliquera ultérieurement les dispositions réglementaires qui s'imposent, suite au non-respect par la Fédération royale marocaine de football des clauses réglementaires et contractuelles, dont celles stipulées dans l'accord cadre signé entre la CAF et la Fédération royale marocaine de football en avril 2014 (...) Aussi et suite au refus de la partie marocaine, le Comité exécutif décide que l'équipe nationale du Maroc est automatiquement disqualifiée et ne pourra prendre part à la 30e édition de la Coupe d'Afrique des nations Orange 2015». Ce n'est pas fini puisque en plus de cela, «la CAF avait éliminé le Maroc des deux prochaines éditions de la CAN et accuse le Maroc d'accueillir le championnat du monde des clubs mais de ne pas organiser la CAN». Aujourd'hui, le Maroc s'est débarrassé de cette sanction et se présenterait comme le candidat à même de gagner la confiance de Hayatou, lequel prie le Dieu le Tout-Puissant de lui épargner cet examen. Autrement dit, la CAN perdra toute saveur et serait loin, très loin de se mesurer aux autres continents où le football ne patauge jamais dans pareilles solutions. Pour l'heure, le ciel semble s'éclaircir du côté d'Ali Bango qui vient, du haut de son septennat, rassurerait son ami et frère Hayatou, il se dit être prêt, malgré la crise, à tenir ses engagements. Le pays accueillerait bien la Coupe d'Afrique des nations du 14 janvier au 5 février 2017. Sauf que le président de la CAF n'avait pas fait confiance à son ami Ali Gabon. Il avait discrètement envisagé un plan B auprès du Maroc, au cas où la situation dégénérerait au Gabon. Avant que le président réélu Ali Bongo Ondimba, ne s'exprime sur le sujet sur la chaîne Gabon Télévision : «A l'heure où nous parlons, il n'y a pas de raisons pour que cette coupe ne se tienne pas chez nous. Les stades seront prêts et nous aurons de beaux matchs.» Ce n'est toujours pas fini, le temps presse, les équipes s'inquiètent, c'est l'éternel refrain, la CAN est en ballot age entre le Gabon et le Maroc, font croire les experts. Qui gagnerait la partie ? Difficile de le dire, tant que le Gabon est toujours au centre d'une actualité qui n'est pas au beau fixe.

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