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C'est fini la contrebande
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 10 - 2016

Les automobilistes à destination de la ville frontalière de Maghnia (Tlemcen) remarquent quotidiennement l'absence des files de voitures au niveau des stations de distribution des carburants, ni bagarres, ni insultes.
Ils peuvent s'approvisionner tranquillement en tout moment et dans toute station. Il n'y a plus de circulation dangereuse provoquée par les chauffards des voitures de marques R25, R 214, des camions sans remorques qui squattent les voies avec un excès de vitesse ni respect du code de la circulation et sans parler des accidents. C'est un indice indicateur de la disparition des hallabas.Ces contrebandiers ne séviront pas. Malgré les mesures prises par l'Etat algérien, les hallabas venus des quatre coins de l'Algérie, d'Aïn Témouchent, Oran, Sétif, Boumerdès, aux côtés de leurs acolytes dans les communes frontalières ont détruit leur pays sur le plan économique et social durant plusieurs années. A l'inverse, les contrebandiers introduisent frauduleusement sur le sol de la terre de un million et demi des chahids des drogues dures tels que le kif traité, les psychotropes, les alcools nocifs qui ont ravagé la santé mentale des milliers de jeunes, disloqué des familles, augmenté les crimes et les délits et ruiné l'économie nationale. Ils ont inondé le marché national de produits consommables en alimentation, habits, cosmétiques de qualité non vérifiable ni rassurée. Selon une source sécuritaire, l'Etat a décrété des mesures sécuritaires très efficaces. Une surveillance hermétique est dressée sur la bande frontalière ouest entre l'Algérie et le Maroc. Les engins de l'Armée nationale populaire sont en train de creuser une tranchée géante de 8m de largeur, 7 m de profondeur sur une longueur de la bande estimée à 300 km. Plusieurs habitations et dépôts sur cette bande ont été démolis et leurs propriétaires seront indemnisés dans les localités de Maghnia, Beni Boussaïd, Souani, Sidi Boudjenane, Bab El Assa, Marsat Ben M'hidi. «Pourquoi, l'Etat algérien a laissé tout ce temps pour prendre une telle action pour anéantir la contrebande ?», s'interrogent les citoyens soucieux de l'avenir de leur pays. Comme en sciences physiques, à toute action, correspond une réaction. Cette décision de l'Etat algérien prise dans une conjoncture économique et sociale très sensible a fait des heureux et des malheureux parmi les citoyens et les élus. En conséquence, une très large catégorie de la population a très mal ressenti cette décision étatique. Certes, les Marocains ont beaucoup perdu dans leur chiffre d'affaires. Ceux qui se sont enrichis au détriment du label des Algériens. Cependant, du coté algérien, les contrebandiers venus de plusieurs wilayas du pays sont retournés à leurs origines, les hôtels, les cafés, les commerçants dans ces communes frontalières ont éprouvé la chute de leur revenu. Presque les 70% des familles dans les communes susmentionnées en vivaient des retombées de l'activité de la contrebande. Et par conséquence, les maires reçoivent des centaines de demandes d'emploi. Comment faire face au chômage galopant dont la majorité n'a pas d'autres ressources et la région est pauvre en opportunité d'emploi et de travail ? La contrebande a laissé des séquelles irréparables, l'échec et la déperdition scolaire ont atteint un taux inquiétant si l'on sait que les enfants et adolescents non avertis s'adonnaient à la contrebande au détriment de la scolarité qui est reléguée à une seconde occupation sociale. Les fellahs ont abandonné le travail de la terre et se sont reconvertis à la fonction du gain facile, à savoir la contrebande. Pour l'histoire un élu au niveau de la commune frontalière Souani (Laâchache) a révèle : «Plus de 150 ânes utilisés auparavant par les contrebandiers sont soulagé». Ils déambulent librement à longueur des journées dans l'entourage de la localité. L'APC les a ramassés et mis dans la forêt». La décision prise par l'Etat pour lutter concrètement contre la contrebande et le crime organisé a été jugée très opportune en cette période difficile que traverse le pays. Les citoyens ont apprécié le programme lancé par le ministère de l'Intérieur visant l'injection des programmes développement, l'aménagement urbain notamment dans les dechrates, la réalisation des routes et des pistes, des espaces de loisirs. Par contre, les élus voient que la situation sociale est explosive car ces projets ne résorbent pas totalement le problème du chômage causé par des décennies de marginalisation de ces communes frontalières et de surcroit dans la localité de Maghnia qui recense au moins 100.000 habitants et un taux de chômage dépassant les 20%, affirme notre source. Les connaisseurs de cette région frontalière suggèrent à l'Etat d'encourager les agriculteurs et les investisseurs. Le retour au travail de la terre est une première solution. La superficie agricole utile est estimée à 8.000 ha relevant du patrimoine de l'Etat. Puis ressusciter le tourisme car la région est réputée par ses stations balnéaires, ses eaux thermales et ses plages dont Marsat ben M'hidi très fréquentée par les Algériens en période estivale. Que l'état accorde des facilités aux investisseurs pour la création des entreprises petites et moyennes dans des zones industrielles et d'activités. Ces secteurs pourront certainement contribuer à la création de richesse et d'emploi si la les efforts de l'Etat et la volonté des élus se confondent pour l'intérêt de la région et de sa population.

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