Le président Abdel Fattah Al-Sissi est menacé par le prince héritier en second et ministre saoudien de la Défense, Mohammed Ben Salmane, de connaître le même sort que l'ex-président Hosni Mubarak, en cas de refus de céder les deux îles de Tiran et Sanafir à l'Arabie Saoudite en vertu d'un accord signé entre les deux pays. Selon Mashreq News, après que le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, a tenté de nier devant la presse les divergences entre Riyad et Le Caire, Mohkarem Mohammad Ahmad, célèbre journaliste et écrivain égyptien a révélé lors d'une émission télévisée qu'Israël devrait prendre la responsabilité d'assurer la sécurité de ces deux îles stratégiques de la mer Rouge. Ce journaliste a révélé aussi l'arrêt à plusieurs reprises par Riyad des importations du gaz vers l'Egypte. L'Arabie Saoudite avait même conditionné, l'atterrissage de l'avion de Salman Ben Abdelaziz sur le sol égyptien, à la reconnaissance de la souveraineté saoudienne sur deux îles. Selon un rapport d'Asharq al–Awsat, ce message de menace, dont la teneur n'avait pas été jusqu'à présent publiée, a été envoyé par le prince héritier en second, Mohammad Ben Salmane, à l'adresse du président égyptien. De même, une source saoudienne proche du journal, a affirmé que dans un récent message à l'adresse d'Al-Sissi, le vice-prince héritier, revient sur un fichier audio, dans lequel le président égyptien avait déclaré que l'argent est abondant «comme les grains du riz» pour les pays du golfe Persique. Le prince saoudien a ensuite menacé Al-Sissi de lui infliger le même sort que Mubarak s'il n'écoute pas les diktats de Riyad. Toujours selon cette nouvelle, Ben Salman a menacé que si l'Egypte ne remet pas immédiatement les deux îles de Tiran et Sanafir à l'Arabie, et si elle ne renonce pas à l'embellie de ses relations avec l'Iran, et enfin si elle ne cesse pas son soutien au gouvernement syrien, Riyad suspendra tous ses investissements en Egypte afin de pousser Al-Sissi à connaître le même sort que l'ex-président Hosni Mubarak.