Ils étaient 300 000, selon les organisateurs, à défiler à Séoul hier, tandis que la police parlait de 70 000 manifestants. Pour la quatrième semaine d'affilée des dizaines de milliers de manifestants défilaient, samedi 19 novembre à Séoul, pour demander la démission de la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, touchée par un scandale de corruption. Ils étaient 300 000, selon les organisateurs, à défiler en scandant «Park Geun-hye démission !», tandis que la police parlait de 70 000 manifestants. Ces manifestations, les plus importantes en Corée du Sud depuis les années 1980, avaient rassemblé la semaine dernière un million de personnes dans l'ensemble du pays, selon les organisateurs, la police évoquant des chiffres dix fois moindres. Jusqu'à présent, ces manifestations, qui se poursuivent à la tombée de la nuit, se sont déroulées dans le calme. Le scandale est centré sur Choi Soon-sil, une amie de longue date de la présidente Park Geun-hye. Cette confidente de l'ombre a été arrêtée au début de novembre pour fraude et abus de pouvoir. Mme Choi, 60 ans, est accusée d'avoir usé de son influence sur Mme Park pour contraindre des groupes industriels à verser des fonds à des fondations douteuses, sommes qu'elle est accusée d'avoir détournées à des fins personnelles.