L'association Tariq Essalama de Béjaïa a organisé le 26 et 27 décembre à la maison de la culture, un premier salon sur le secourisme, s'inscrivant dans le sillage de ses activités traditionnelles à haute consonance humanitaire, réalisant ainsi un projet de société « le secourisme pour tous ». Une initiative d'envergure placée sous le haut parrainage de Mr le wali, et en partenariat avec l'ambassade de France. L'évènement a réuni toute la famille des « secouristes » qui y a participé et contribué à en faire de cette première un véritable coup de maître. La police, la Gendarmerie nationale, la Protection civile, le Croissant-Rouge algérien, l'Etablissement des contrôles techniques, le Centre national de prévention et sécurité routière, des écoles privées de la sécurité routière, l'Association des donneurs de sang et enfants et des associations œuvrant dans des activités infantiles... d'où la présence d'enfants, venus en force s'imprégner de la culture du secourisme. Le programme des travaux était pour le moins chargé d'où le débordement des participants du hall vers l'esplanade de la maison de la culture où ils ont pris stands autour du bibliobus également de cette rencontre humanitaire. La rencontre se voulait également scientifique inscrivant à son programme des communications. Après la présentation du projet le secourisme pour tous par Mlle Brahami, c'est Me Allouache qui parlera de l'aspect juridique du premier témoin de l'accident. Il sera suppléé par le DG de la Protection civile qui parlera de l'importance de la chaîne de secours : protéger, alerter et secourir. L'historique de la chaîne de secours sera animé par le représentant du CRA. Le Pr Boubezari, évoquera pour sa part la séquelle de l'accident, une simulation s'en suivra et sera présentée par un secouriste. Des initiations sur les premiers secours et premiers gestes ont été dispensés sur place et des inscriptions à des formations d'une semaine s'y opéraient également. Le salon intervient dans la perspective certes de réduire les accidents de la circulation qui ont atteint des volumes impressionnant et des chiffres qui frisent l'hécatombe avec 13 morts / jour. En instaurant une culture de secourisme et en sensibilisant sur ce fléau ravageur, on contribue à le faire reculer, tout au moins à savoir s'y prendre en cas d'accident.