Pouvoir et opposition en République démocratique du Congo (RDC) devraient discuter, hier, de la mise en application de l'accord du 31 décembre afin d'en définir les modalités d'application après la fin du mandat du président Joseph Kabila le 20 décembre. L'accord obtenu aux forceps «doit poser les jalons de la cogestion du pays après la fin du mandat du président Joseph Kabila intervenue le 20 décembre dernier», avait souligné l'abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) initiatrice du dit accord. En fait, cet accord autorise le président Joseph Kabila à rester au pouvoir jusqu'à l'élection de son successeur, au plus tard fin décembre 2017.