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Plus de 8.200 milliards de dinars de crédits à l'économie en 2016
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 01 - 2017

Dans un entretien accordé à la chaîne 3 de la radio algérienne dont il était, hier matin, l'invité de la rédaction, le président de l'Association des banques et établissements financier (ABEF), Boualem Djebbar, a souligné le fait que les banques sont conscientes de l'«importance des enjeux que constituent la relance de l'économie, l'investissement productif, le financement et l'accompagnement des exportations».
A ce sujet, il fait remarquer que les banques jouent un rôle majeur en direction des entreprises possédant des capacités d'exportations au profit desquelles, signale-t-il. «Elles débloquent des financements et dispensent des conseils sur la manière de nouer des relations avec des partenaires étrangers. D'une façon plus globale», dit-il, «malgré les contraintes imposées par la crise financière consécutive à la chute drastique des cours du brut, qui ont entraîné une réduction importante des recettes extérieures du pays, les crédits débloqués par les banques pour financer l'économie ont, paradoxalement, connu une hausse de 17%, en 2016». Le président de l'ABEF estime la valeur des fonds débloqués, durant l'année 2016, par les banques, sous forme de crédits d'encours, au bénéfice des entreprises publiques et privés, mais également aux ménages pour les crédits à la consommation, à plus de 8.200 milliards de dinars. Il précise que les chiffres de l'ABEF, tirés des rapports officiels et notamment de ceux de la banque d'Algérie, sont crédibles, en allusion aux critiques d'opérateurs privés qui affirment que les banques sont «frileuses» dans l'accord de crédits aux entreprises. En fait, le problème est dans la contradiction entre le volume de crédits annoncés par les banques, et les performances des entreprises concernées qui ne sont pas au niveau qui correspond aux crédits. «Soit ceux-ci sont insuffisants, soit ils sont utilisés à d'autres fins que l'activité elle-même». Quoi qu'il en soit, Boualem Djebbar pense que ce rythme de financement va être maintenu, les banques restant engagées à assurer sa continuité pour contribuer à relancer l'économie. Il explique aussi que ce sont les surliquidités de fonds amassées par les banques, de même que les recettes générées par la vente des hydrocarbures qui ont permis de pérenniser ce financement. Et d'indiquer que les axes stratégiques bénéficiant en priorité de ces crédits sont ceux de l'industrie, de l'agriculture et du tourisme, c'est-à-dire les segments productifs et créateurs de richesse privilégiés inscrits dans la démarche de diversification de l'économie. De l'analyse de la structure des crédits alloués à l'économie, M. Djebbar relève par ailleurs que la tendance de ce financement «est clairement affichée», et 75% parmi eux étant accordés à moyen et long terme au bénéfice de l'investissement productif. Mais pour autant, observe-t-il, ces crédits n'ont pas négligé les ménages soucieux de s'investir dans l'achat de biens immobiliers ou de biens de consommation, afin, dit-il, de privilégier la production et l'investissement productif dans le pays. A propos des résultats obtenus par l'emprunt national public, il rappelle que les chiffres officiels les situent à un montant total de plus de 500 milliards de dinars. Quant aux résultats de la mise en conformité fiscale volontaire, il fait observer que cette opération a été reconduite en 2017 par la loi de Finances. Concernant les emprunts sans intérêts, appelés crédits participatifs, ils sont préparé, dit-il, par les banques publiques et seront prêts pour 2017, les autres banques privées, pour certaines d'entre elles, le pratiquent déjà. Le président de l'ABEF a évoqué, également, dans son entretien, le e-paiement lancé le 4 octobre dernier qui sera étendu à d'autres opérateurs comme la Sonelgaz, l'AADL , les compagnies d'assurances et qui est en préparation pour les OPGI, avant d'être étendu à tous les opérateurs de services.

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