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Sebâa Laâyoun : la source au sept fontaines, un joyau à préserver
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 02 - 2017

En longeant la RN 158 allant de la RN 12 et de Sidi Braham (Yakourène) vers Azzefoun via Tifrit, c'est une cavale de quelques 30 km, en termes de linéaires, mais tout un immense territoire qui semble interminable, dédié aux montagnes des «Ibehriyen», les gens de la mer, qui sous la protection de l'adulée Tamgout l'altière et son saint Sidi Salah, vous prendront en leurs ailes haut vers leurs élévations.
La route semble retranchée et son parcours autant désert, isolé et sombre, ce n'est que l'envers d'un décor, qui n'est comparable à rien d'autre qu'à un superbe éden niché entre montagne et mer, avec des paysages merveilleux, à vous éblouir. D'Aït Aissi, à Tifrit, à Alma Guechtoum... et tout ce massif digne d'une Suisse algérienne, c'est autant de beauté, de lumière... et de paysages stupéfiants qui s'offrent en tableau vivant, invitant à l'évasion. La forêt est dense, entrecoupée par des maisonnées ou des villages fiers et aux allures révolutionnaires, qui gardent intactes leurs authenticités et leurs caractères antiques. Par endroits, les remparts semblent tenir à peine et s'apprêtent à l'écroulement, mais résistent autant que les plus fortes citadelles, à la raison du temps et de l'oubli. Les villages sont tous perchés en altitude et se ressemblent tous pour les passants qui les voient de loin, ils sont pour autant très différents en leurs architectures anciennes, ils gardent tous cette ressemblance en leurs sens de l'hospitalité, et une générosité démesurée. Leurs innombrables sources coulent à flots une eau cristalline et sauvage, qui coule des galeries profondes et infinies de ces altitudes. Sebâa Laâyoun : sept fontaines, une source Bâtie vers 1944, la source aux sept fontaines aura de tout temps été un lieu de villégiature certes, mais surtout un point assez rustique et adapté au site qui l'abrite, d'approvisionnement en eau. Son eau fraîche et claire est très distincte de celles des toutes les autres fontaines de la région. Leur saveur suave est unique et protectrice, mais au demeurant, n'a livré aucune explication scientifique pour les citoyens de l'Alma... Autre appellation d'un lieu aquifère, qui s'y abreuve au prix de leur bonne santé. Conçue en pierre de taille massive, la devanture en forme d'arc aux bordures légèrement tirée vers le devant en antre, ses parois s'étirent en bras ouverts de part et d'autres sur deux à trois mètres. Une balustrade lui est également conçue comme ornement et d'emplacement de détente. Sept robinets assurent un débit pour le moins régulier et constant, six sont sur le même alignement, alors que le septième est au beau milieu légèrement en dessous. A sa partie droite, son bassin de captation dont le trop- plein déborde constamment et va se perdre en une rivière mitoyenne. Son emplacement à mi-chemin entre Tifrit et Alma Guechtoum, à proximité d'un pont, qui marque un virage prononcé où le ralentissement est impératif. Tout l'espace qui vient après est aussi vaste qu'une aire de stationnement pour plusieurs voitures. Certains ironisent en désignant ce beau et délassant lieu par la fontaine des singes, c'est d'autant vrai qu'en l'absence de l'homme durant la période noire, c'est le singe magot qu'est devenu le maître de la place. Une place qui est sienne partout en ce massif forestier qui unit le grand Tamgout au sublime Djurdjura et à la perle de l'Akfadou. Le détour par ces contrées sublimes et affables, en vaut tout son pesant. A découvrir et à redécouvrir.

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