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Remous autour de la confection des listes de candidatures
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 02 - 2017

Les liens familiaux offrent des rebuts qui dominent la politique dans la wilaya de Mascara, et ce, depuis l'apparition de la grosse chekara, où les élus des deux chambres, inconnus au bataillon de cette région profonde de notre pays, s'agitent pour reproduire le même théâtre des dernières élections législatives pour une place au soleil à l'Assemblée populaire nationale.
Cette fois-ci, c'est carrément la toile des pseudos grandes familles qui se sont sucrées sur le dos de l'Etat providence et par ricochet via des routes sinueuses où l'argent sale coule à flot, via des hommes d'affaires véreux où le Front de libération national s'est transformé en une lessiveuse industrielle. Mieux en un «patrimoine parental» qui s'hérite et se transmet d'une génération à l'autre, ou carrément en entreprises familiales, des individus malintentionnées, qui pourtant occupent des postes importants au Front de libération national au-delà du fantasme de mieux se transvaser pendant la campagne des élections législatives prochaines, ont carrément placé leurs descendants, proches, ou proches des proches dans le paysage politique. Le caractère dominateur, sectaire et dogmatique d'une certaine caste de politico-politiciens du Front de libération national au niveau de la wilaya de Mascara plane sur les listes électorales en compétition, d'une disposition maffieuse. Ainsi, l'on retrouvera ici et là les fils, frères, sœurs, proches et proches des proches de certains énergumènes pseudo-politiciens, qui en principe, les partis politiques constituent un rouage décisif de la vie démocratique. Il leur incombe de conduire un débat de société, de traduire les attentes populaires en propositions politiques, en projets collectifs, mais la réalité est autre par ces temps qui courent, l'on retrouvera ici et là les fils, frères, sœurs, proches et proches des proches de ... candidats du Front de libération national, où 178 dossiers ont été remis au délégué du patron du parti (moucheraf), et ce, sans compter ceux qui ont été déposés en cours de route. Dans ce contexte tourmenté, les formations politiques toutes compositions confondues, donnent le sentiment d'une stupéfiante dérobade face à la réalité du fait accompli. En cette période tragique, à l'heure où la population s'interroge sur son destin, sur son avenir, le système des partis, comme tétanisé, paraît fuir le monde réel, tourner le dos à la réalité du terrain, à la majorité silencieuse, le tout enveloppé dans une base militante abattue, résigné et incapable de dire le dernier mot face à l'hégémonie de la famille, des préposés de valises véreux et des abus des dinosaures qui ont monopolisé le terrain de la tromperie sur la marchandise dans la wilaya de Mascara. Que peut-il naître sur les ruines de la vie politique au niveau de la wilaya, à l'exemple des autres régions du pays ? Cet extrême semble engagé dans une course au néant qui s'accélère avec l'expropriation du militantisme réduit lui aussi au falot, ce qui démontre cependant que les partis politiques sont l'institution en laquelle les Algériens ont le moins confiance, ce qui a enfanté un taux d'abstention le plus élevé en Algérie, et ce, à chaque consultation électorale... Un jour, il faudra bien reconstruire la démocratie en Algérie sur des bases radicalement nouvelles, à l'image d'une grande démocratie moderne, autour de deux mouvements patriotes, pragmatiques, proches du peuple, l'un progressiste et l'autre conservateur ou libéral, rejetant le culte de la personnalité, les dérives népotistes et la folie carriériste, capables de se renouveler en permanence — les hommes et femmes, les idées —, de débattre, voire de se parler et de travailler ensemble sur certains dossiers, sans animosité ni invectives, et enfin légitimés par le seul bien commun d'un état de droit, sans la chekara qui a été une énième fois de mise dans la maison du Front de libération national a Mascara. On parle parfois de cirque électoral, ici, au royaume de la chekara et des bagarras où il s'agit plus exactement d'un théâtre électoral où on joue à l'électeur la comédie de la fausse démocratie pleine d'additions et de soustractions sonnantes et trébuchantes.

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