La première semaine de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain a été caractérisée par un discours politique tiède et sans surprise, à l'Est du pays, a relevé la presse régionale dans son édition d'hier dimanche. Les partis politiques et les personnalités indépendantes en lice pour ces joutes électorales n'ont surpris ni sur le fond, ni sur la forme, rapporte le quotidien arabophone, A Nasr dans son édito consacré à la campagne électorale faisant observer qu'ils (partis politiques et indépendants, ndlr) n'ont pas œuvré au renouvellement de leurs méthodes et outils dans cette campagne de persuasion. Jusque-là, souligne le quotidien public édité à Constantine, les animateurs de la campagne électorale ont évité tout discours vindicatif ou dérapage verbal. Relevant que les partis politiques engagés dans ce processus électoral peinent à présenter un discours alternatif qui répond aux aspirations de ceux dont ils courtisent les voix et s'obstinent à prêcher un discours patriarcal, de peur et de crainte. Le même quotidien qui a consacré pas moins de cinq pages à cette campagne électorale, a fait cas des appels à un vote massif, lancés par les animateurs de cette campagne, principalement les leaders politiques, durant leurs meetings électoraux, organisés à travers plusieurs wilayas du pays pour mobiliser les électeurs autour de leurs programmes électoraux. De son côté, le quotidien Aurès, édité à Batna s'est intéressé, dans son édition d'hier dimanche, au design des affiches de cette campagne électorale, soutenant que la plupart des formations politiques affichent un manque d'inspiration graphisme criant et font preuve d'un amateurisme flagrant dans le marketing de leur image. Le même organe de presse arabophone consacre également un autre billet sur ce qu'il a qualifié les candidates sans visage, sous le titre «Liste des fantômes» pour s'interroger si ces femmes, futures parlementaires se voileraient-elles encore quand il faut intervenir en tant que représentantes du peuple. L'Est Républicain, édité à Annaba a, quant à lui, fait cas, dans son édition d'hier dimanche, des difficultés, en ce début de campagne électorale, des formations politiques et personnalités indépendantes à rassembler la foule des grands jours, plus particulièrement dans la wilaya d'El Tarf. Une wilaya où, hormis le passage du secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, les 17 autres partis politiques retenus dans cette wilaya ne se sont toujours pas manifestés. L'Est Républicain revient, en outre, sur les sorties de proximité sous le titre «Les partis islamistes jouent la proximité» pour rapporter que les deux blocs, celui drainé par El Adala et Nahda et celui chapeauté par Mokri et Menasra ont opté pour des rencontres de proximité, principalement, les rues très fréquentées du Centre-ville d'Annaba.