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La recherche scientifique amazighe
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 04 - 2017

nécessite le déploiement de davantage de moyens humains et matériels et l'ouverture de nouveaux instituts à travers l'ensemble du territoire national, a recommandé jeudi lors d'une rencontre l'universitaire Saïd Chemmakh.
«La recherche scientifique en faveur du développement de la langue amazighe est actuellement à mi-chemin», a affirmé l'enseignant de tamazight à l'université de Tizi Ouzou lors d'une table ronde organisée à la maison de la culture Mouloud-Mammeri à l'occasion de la célébration du 37ème anniversaire du printemps amazigh. Tout en reconnaissant les avancées réalisées depuis l'ouverture des quatre départements de langue et culture amazighes dans les wilayas d'Alger, Bouira, Béjaïa et Batna, l'intervenant a relevé le manque de structures destinées à la promotion de tamazight à travers les travaux de recherches, et le manque aussi de chercheurs et de personnels qualifiés capables d'assumer convenablement cette tâche. L'enseignement de tamazight a donné des «résultats encourageants» et ce grâce à la formation des chercheurs, enseignants et écrivains depuis l'ouverture du département de langue et culture amazighes à l'université de Tizi Ouzou, a-t-il soutenu. Tout en restant optimiste sur l'avenir de cette langue qui a arraché, selon lui, beaucoup d'acquis depuis les évènements du 20 avril 1980, Saïd Chemmakh a estimé que l'élargissement de la recherche à d'autres dialectes de la langue amazighe nécessitent l'ouverture de nouveaux instituts, citant l'exemple de Tamanrasset et de Ghardaïa. Les chercheurs autochtones des régions parlant tamazight, a-t-il dit à ce propos, sont les mieux placés pour étudier une langue dans tous ses aspects dans le but de la préserver de la disparition et de la développer. Le conférencier a évoqué, dans ce contexte, «les études de l'Atlas blidéen non encore achevées par manque de chercheurs travaillant sur place, les recherches sur le Chenoua qui ne sont toujours pas entamées et d'autres dialectes amazighs parmi lesquels 14 sont en voie de disparition». M. Chemmakh a estimé, par ailleurs, «très encourageant» le nombre de thèses réalisées par les étudiants du département de langue et culture amazighes au niveau de l'université Mouloud Mammeri. «Toutefois l'encadrement pédagogique est insuffisant pour prendre en charge la totalité des travaux de recherches proposés», a-t-il observé, relevant un manque d'au moins neuf (09) docteurs d'Etat en tamazight pour mener à bien tout élan de recherche mis en route par la masse estudiantine. Ayant donné un aperçu historique sur la recherche scientifique sur la langue amazighe depuis l'époque d'Ibn Khaldoun, en passant par l'ère coloniale, Saïd Chemmakh a précisé que même si les travaux en question ont été réalisés «à des fins coloniales, il n'en demeure pas moins qu'ils constituent une référence pour les chercheurs qui oeuvrent aujourd'hui pour la promotion de la langue amazighe».

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