«Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal a pointé du doigt, hier à Tizi Ouzou, certains organes de la presse algérienne, sans citer aucun, au sujet de la propagande lancée autour du phénomène des candidates sans visage sur les affiches électorales. Selon lui, il s'agit d'un fait qui a été mis en Une pendant plusieurs jours «alors que cela ne mérite pas tout ce bruit». Depuis le début de la campagne électorale, le 9 avril dernier, des candidates sont apparues sans visage sur les affiches de plusieurs listes partisanes. Dans la case réservée à leur photo, il n'y a que leur nom et leur fonction. Ce phénomène a fait couler beaucoup d'ancre sur les pages de la presse algérienne, ainsi qu'internationale. Le 17 avril, les autorités ont réagit. «Des mises en demeure ont été adressées aux partis politiques dont les listes n'affichaient pas les photos des candidates aux législatives dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj (240 km à l'est à d'Alger)», avait ainsi affirmé le coordinateur de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), Hassan Noui, cité par l'agence officielle. Abdelwahab Derbal qui s'exprimait, hier en marge d'une conférence de presse dans le cadre d'une visite dans la wilaya de Tizi-Ouzou pour inspecter les conditions de travail de la représentation locale de son instance, a tenu la presse pour responsable dans certaines questions relatives aux prochaines législatives comme le problème des photos des candidats qui n'apparaissent pas dans des affiches de la campagne. Pour lui il n'y a pas lieu de qualifier cette anomalie comme «un scandale comme il est présenté par la presse qui est plus soucieuse de «vendre plus». Il a, ainsi, appelé la presse à bannir de telles pratiques qui ne font que nuire à la vie politique. Quant à ceux qui crient déjà à la fraude avant même le déroulement des législatives, Derbal a soutenu que ces mêmes parties craignent plutôt la transparence avant de mettre en avant les garanties pour la tenue de ces mêmes élections sans fraude. Commentant les atteintes aux règles du déroulement de la campagne électorale, le président de la HIISE a certes reconnu leur existence tout en soutenant qu'elles ne prêtent pas à l'inquiétude et qu'elles restent dans «les limites acceptables». Le président de la Haute Instance Indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelouahab Derbal a amputé les dépassements enregistrés durant la campagne électorale pour les législatives du 4 mai au manque de maturité politique chez les candidats. Il a, ce proposé, déclaré que ces agissements sont œuvres d'«une société sous-développée».