Entre Zetchi et Kerbadj, il n'existerait plus aucune onde qui puisse les rapprocher. Tout semble croire que le président de la Fédération algérienne de football, est piégé. Miné sur son terrain, il se voit obligé de s'intéresser à ce qui se raconte qu'à ce qui est en attente sur son bureau comme dossiers à traiter. Des histoires qui bloquent, ralentissent et déforment toutes les vérités qui habillent ce sport. Des histoires qui se répercutent sur la mise en scène des programmes de la nouvelle équipe de la FAF. Ce sera la critique qui prendrait le relais et qui permettrait aux langues de se délier un peu plus pour chercher à assommer le Bureau fédéral de Zetchi. Tous les maux de la saison prochaine, seraient déjà sur les étalages et les commentaires des techniciens chercheront à vendre leur image pour s'imposer en tant que technicien de la balle ronde. Le sport fait fuir, aujourd'hui, tout ce beau monde qui devrait se retrouver à la pointe de la réflexion qui devrait s'imposer comme moteur, voire pilote du football national. C'est un peu ce qui s'est passé avec Raouraoua. De toutes ces vagues qui frappent de plein fouet l'instance nationale de football, une seule semble faire remonter à la surface des interrogations, c'est celle relative aux dossiers : Bilan de Raouraoua. Il manquerait selon quelques avis de professionnels, des cases à remplir, à l'image du bilan de la participation de la dernière coupe du Monde ou encore celui de la CAN, ou encore du comment et pourquoi le BF de l'équipe de l'ex-présidant FAF, ne s'est jamais penché sur aucun texte réglementaire en assemblée générale depuis son élection à la tête de cette instance nationale de football. «Dès son intronisation, il a dépouillé l'assemblée générale du droit de parler ou de proposer quoi que ce soit. Seulement qu'elle a adoptée une résolution par laquelle l'AG donne plein pouvoir au bureau fédéral de décider de tout. Pour les observateurs, l'ex-président serait toujours derrière les rideaux. Il déguste les erreurs de son successeur, les exploitent et les mets en débats, afin de dérégler cette courroie de transmission qui tente de faire avancer le football. Sauf que chez Zetchi, des retards clignotent au tableau de son instance. La nomination du présidant de la Commission fédérale d'arbitrage qui tarde à se faire, inquiète plus d'un. Quelles sont ses raisons qui font qu'il prend tout son temps à le faire à quelques pas de l'ouverture de la course vers les trois meilleurs clubs de la saison 2017/2018. La montée au créneau de ceux qui crient à la rénovation du BF auraient donc raison. Le cas de la vacance de la présidence de la commission fédérale d'arbitrage, pourrait être, aussi l'une des multiples sources qui alimente la crise. Les présidents des clubs avertissent, Amadou ne devra pas être l'homme qui présidera cette CFA. Mokhtar Amalou qui est dénoncé par tous les clubs, ne devrait pas faire partie du BF : «N'a ni les capacités, ni le charisme, ni les aptitudes pour gérer l'arbitrage, pourquoi Zetchi s'entête à nous l'imposer ?» Face à ces exigences, Zetchi a la responsabilité de trouver une solution qui ne serait surtout pas contraire à la demande formulée par les présidents des clubs. Enfin, c'est à lui de veiller à ce que ces exceptions, si elles le sont réellement, ne deviennent pas une sorte de cas général. Ses dernières sorties médiatiques porteuses de messages rassurants donc de promesses pour que l'organisation de ce football dont il est le patron durant son mandat. «Donnez-moi une année et je vous promets qu'on ne reverra plus les problèmes d'arbitrage vécus avant. Je vous fais le serment aujourd'hui que je suivrai cette structure (ndlr, la commission fédérale d'arbitrage, CFA) au quotidien, j'en serai même son premier responsable. Je donnerai des instructions fermes pour qu'il n'y ait plus d'injustice, qu'on ne fausse plus le résultat d'un match. Tout fautif sera sévèrement sanctionné», ce fut une promesse, une promesse qui aurait dû déjà donner ses premiers bourgeons. «Une priorité absolue pour la FAF, car il y a plus de 60 désignations entre le championnat professionnel et amateur qui attendent. Qui va gérer tout ça ?», s'est interrogé un confrère à juste titre.