Le secrétariat national du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) a annoncé, hier mercredi, à Alger, la création de trois commissions nationales chargées, selon le secrétaire général de cette structure syndicale, Belkacem Felfoul, d'étudier les dossiers relatifs au code du travail, à la loi sur la retraite et, à la loi sur la santé. «Des rapports seront soumis au Premier ministère», a-t-il indiqué. S'exprimant lors d'un point de presse, le premier responsable de ce syndicat a affirmé que le secrétariat national a examiné lors de sa dernière réunion les moyens d'une participation effective au dialogue national auquel a appelé le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune. «Le SNAPAP salue l'appel du Premier ministre au dialogue national associant toutes les composantes de la société», a déclaré le secrétaire général du SNAPAP. Revenant sur les revendications du syndicat concernant ces dossiers, M Felfoul a mis en avant la nécessité de revoir le nouveau code du travail, concernant notamment, les restrictions apportées à l'action syndicale, le droit de grève, et les oeuvres sociales dont, a-t-il fait observer, nous exigeons le maintien au niveau de la base. S'agissant de la loi sur la retraite, la SNAPAP, a poursuivi le conférencier, revendique le maintien de la retraite sans condition d'âge en comptabilisant 32 ans d'expérience. Le syndicat demande également, pour ce qui est de la loi sur la santé, la révision de celle-ci (loi, ndlr), a-t-il suggéré, par des spécialistes et des experts, et enrichir à travers un débat national avant de la soumettre au parlement. Enfin, M. Felfoul a évoqué la question du pouvoir d'achat du citoyen, mettant en avant la nécessité de retenir l'option de l'aide ciblée. Une responsabilité, a-t-il fait observer encore, qui incombe aux communes habilitées à établir la liste des démunis. Le secrétaire général du SNAPAP a, en outre, évoqué les actions de protestation organisées récemment par la fédération des personnels du secteur des finances affiliée au SNAPAP, appelant le ministre du secteur à ouvrir un dialogue sérieux pour trouver, a-t-il dit, des solutions aux problèmes exposés.