Le Brent de la mer du Nord était à plus de 51 dollars hier à Londres. Il valait exactement 51,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), pour livraison en octobre valait, soit une baisse de 29 cents par rapport à la clôture de vendredi où le Brent a fini à 52,10 dollars, en hausse de 20 cents. Mercredi dernier, le cours du Brent était monté à son niveau le plus élevé en deux mois et demi, à 53,64 dollars. En fait, les cours avaient tenté de rebondir, un mouvement déclenché par l'annonce d'une baisse plus forte qu'attendue des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis. Mais les cours du Brent comme du WTI ont terminé vendredi sur une deuxième baisse hebdomadaire consécutive. Pour rappel, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont mis d'accord pour limiter leur production jusqu'a mars 2018 a raison de 1,8 million de baril/j. Les cours du brut souffraient également lundi de «l'annonce de données montrant un ralentissement de l'activité des raffineries chinoises, vue comme un baromètre-clef de la demande asiatique, selon des analystes. Selon les spécialistes, les investisseurs ont débuté la semaine sur une note prudente dans un marché toujours lesté par l'offre surabondante d'or noir. En effet, la surabondance de l'offre mondiale continue de plomber les marchés. La production américaine reste aussi abondante et sur une trajectoire de croissance, comme l'a montré la hausse du nombre de puits de forage aux Etats-Unis en activité la semaine dernière, ont rapporté des analystes. A New York, les cours du pétrole ont ouvert en baisse souffrant des craintes de voir faiblir la demande d'or noir émanant de la Chine, à cause du ralentissement de l'activité des raffineries chinoises, considérée comme un baromètre clef de la demande asiatique». Vers 13H20 GMT, le prix du baril de «light sweet crude», référence américaine du brut, reculait de 20 cents, à 48,62 dollars sur le contrat pour livraison en septembre dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Cette situation a nourri les inquiétudes sur une baisse de la demande chinoise constituant une forte pression sur les prix. Les spécialistes expliquent que le dynamisme de la demande chinoise est l'un des facteurs venus au secours des prix ces deniers mois. Par ailleurs, les cours sont également influencés par la situation sécuritaire en Libye qui a pour conséquence la réduction de la production d'or noir de ce pays (à 30%) riche en pétrole mais qui a sombré dans le chaos depuis l'assassinat du colonel Kadhafi en octobre 2011 avec une lutte sanglante pour le pouvoir entre plusieurs milices rivales.