A quelques semaines des élections locales, les partis poliques accélèrent le pas avec des meetings pour influencer un maximum de citoyens à voter. Après un taux d'abstention très prononcé, lors des élections législatives du 4 mai dernier, les partis craignent un taux encore plus élevé durant les prochaines élections locales. Le mouvement Ennahda, a appelé par la voix de son secrétaire général, Mohamed Douibi, avant hier, lors de l'ouverture des travaux de la commission nationale de sa formation, à «assurer toutes les garanties politiques et juridiques pour l'organisation des élections locales prévues le 23 novembre prochain ». par ailleurs, M.Douibi a indiqué à l'ouverture des travaux de la commission nationale de sa formation, chargée de la préparation des prochaines élections que ces garanties sont à même de «consacrer la transparence et l'intégrité totale dans les différentes étapes de cette échéance électorale». En ce qui concerne le plan d'action du gouvernement adopté récemment par le Conseil des ministres, il a affirmé «nous avons tous besoin aujourd'hui d'une volonté politique forte et sincère pour l'application des objectifs du plan d'action du gouvernement», soulignant que pour «rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions de l'Etat il est impératif de joindre les actes à la parole». Le SG du parti d'Ennahda a en outre souligné l'importance de «moderniser le système financier et bancaire et d'introduire le système financier islamique», soulignant la nécessité de «prévoir cette clause dans l'amendement de la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit». Au plan social, il a plaidé pour «l'ouverture d'un large dialogue afin de débattre sur les réformes relatives au système éducatif et plus précisément du renouvellement des programmes d'enseignement». Le Le mouvement Ennahdha a dénoncé par ailleurs, les crimes commis contre les musulmans de Birmanie, appelant la nation musulmane et la communauté internationale à mettre immédiatement un terme à leurs souffrances. De son côté, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelmadjid Menasra, a indiqué avant hier, à Constantine que sa formation politique participera aux prochaines élections locales, prévues le 23 novembre prochain, «pour poursuivre la concrétisation du processus électoral démocratique». S'exprimant, au palais de la culture Mohamed-Laid Al Khalifa, au cours d'une rencontre régionale regroupant les membres des neufs commissions électorales MSP des wilayas dans l'Est du pays, le président du MSP a indiqué que sa formation politique présentera pour la prochaine échéance électorale «une liste compétitive composée de 30 % de jeunes compétents et habilités à convaincre les électeurs à travers des programmes locaux au service du citoyen». M. Menasra a estimé que dans le contexte difficile que vit le pays, «des parties oeuvrent à perturber le prochain rendez-vous électoral», affirmant que «le terrorisme universel œuvre à conduire le pays dans un bourbier meurtrier». Le président du MSP, souhaitant l'ouverture d'un débat autour des codes de la commune, de la wilaya et de la fiscalité locale a souligné que sa formation politique «compte sur les citoyens pour préserver le pays». Appelant à l'organisation d'elections «équitables qui permettent une alternance pacifique aux assemblées locales et consolident ses prérogatives», M. Menasra a indiqué que sa formation politique «traitera avec tout le sérieux les prochaines échéances électorales». Il a ajouté que «le MSP ne déviera pas de sa ligne et luttera politiquement et pacifiquement pour combattre les tentatives appelant au boycott, au chaos et au terrorisme».